Nicolas Pacquot, Député Renaissance de la 3ème Circonscription du Doubs, communique :
« Une réunion par visioconférence a eu lieu ce matin entre le Ministre délégué auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité et des Français de l’étranger, Olivier Becht, le Président du FCSM, Frankie Yau et le député Nicolas Pacquot, en présence de la Cheffe de Cabinet de ce dernier, leurs collaboratrices respectives, ainsi que du directeur général et du directeur sportif du FCSM.
Le message du Président est clair : ils font tout pour le maintien du club en Ligue 2.
Frankie Yau a réaffirmé à Monsieur le Ministre et au député qu’il n’y avait plus que deux scénarios possibles, à savoir la Ligue 2 ou le dépôt de bilan. Le scénario National 1 a été écarté, car paradoxalement il coûterait plus cher qu’un budget de L2.
Par ailleurs, il leur a clairement énoncé que si un repreneur posait aujourd’hui sur la table 12 millions d’euros pour équilibrer le budget 2023-2024, permettant la survie du FCSM, alors il laisserait les clés du club, allant jusqu’à s’asseoir sur les 18 millions d’euros déjà investis. Cet argent serait pour le club pas pour Nenking.
La balle est donc désormais dans le camp d’un repreneur. Le Président a pour l’heure deux pistes sérieuses qui concernent des investisseurs européens. Il attend une réponse dans les 48h. On sera, par conséquent, rapidement fixé.
Le Président a également confirmé au Ministre ainsi qu’au député, qu’aucune offre émanant du territoire ne lui avait été faite, contrairement à ce que certains laissent penser dans la presse, au moyen « d’une publicité malsaine » pour reprendre les termes du Président. Toutefois, il ne ferme la porte à aucun investisseur, répétant à l’envi que si quelqu’un, en local, est prêt à mettre 12 millions d’euros sur la table, avec les reins suffisamment solides pour entretenir le déficit structurel, alors qu’il dépose une offre. Mais le temps presse.
En outre, certains font miroiter que la meilleure solution serait une reprise en National 3, argumentant vouloir faire table rase du passé, pour mieux reconstruire. Il est sûr que des investisseurs se bousculeraient alors au portillon, prêts à s’offrir un club historique à moindre coût.
Respecter les supporters ce n’est pas leur dire ce qu’ils veulent entendre mais leur dire la vérité : cette perspective de National 3 serait une véritable catastrophe, cela engendrerait immédiatement le licenciement de 150 personnes, la disparition du centre de formation, une remontée sportive très incertaine et quid des infrastructures.
Même si la confiance avec la direction est sérieusement abîmée, le député continue à son niveau, tant que l’espoir subsiste, et dans le respect de ses fonctions, de tout mettre en œuvre pour la pérennité du club, comme il le ferait aussi avec n’importe quelle entreprise menacée de son territoire.
Il convient également de rappeler que l’on peut tout désirer ou entreprendre, ça ne changera pas le fait que Nenking est à ce jour, seul propriétaire du club et qu’en tant que tel, légalement, toute décision lui appartient.
C’est pour cela qu’il faut continuer à agir, en responsabilité, sans compromettre la moindre chance de voir le club enfin sauvé, ce qui est notre objectif à tous ».
