Le Groupe Rassemblement National Région Bourgogne-Franche-Comté, communique :
« Réunie pour deux jours pour étudier des textes majeurs pour notre région comme le budget ou les schémas environnementaux, de santé et le ferroviaire, l’assemblée plénière du Conseil régional a été écourtée ce jour à la demande du préfet en raison d’une manifestation illégale dans une zone frappée d’un arrêté d’interdiction de manifester au regard des violences de ces derniers jours. Refusant le service minimum démocratique et la menace, le groupe Rassemblement National a décidé de boycotter la fin des travaux face au refus de la gauche de ne pas se plier aux diktats des casseurs.
Cédant à la volonté de l’extrême-gauche d’imposer un régime de terreur, la présidente de région, Marie-Guite Dufay, s’est livrée à une étrange fin de séance : refus de débattre et report de la feuille de route sur le handicap, débat accéléré sur le très important Plan Régional Santé Environnement, mise aux votes des motions et vœux du Rassemblement National en son absence contrairement à l’usage qui veut qu’un texte déposé soit voté après présentation par son signataire. Ainsi Marie-Guite Dufay s’est permise de rejeter dans un mépris total des usages démocratiques des vœux pour sauver un centre de santé, le CTLM de Sens, pour un projet humanitaire porté par le SDIS de l’Yonne avec l’Ukraine, pour de meilleurs transports scolaires, pour un nouveau lycée dans le nord de l’Yonne et, comble de l’ironie, un vœu contre la violence contre les élus et les Français.
Dans le même temps, la gauche s’est émue à deux reprises, répondant par des hurlements lorsque Julien Odoul affirmait son refus de céder à la racaille. Face à cette situation inédite et scandaleuse, le groupe Rassemblement National dénonce l’attitude de l’exécutif et de la gauche qui a porté clairement atteinte à la sérénité des débats dont Marie-Guite Dufay est la garante« .
Julien Odoul, Président du groupe Rassemblement National au Conseil régional Bourgogne-Franche-Comté : « Nous avons vécu une journée historique mais dans le mauvais sens. Nous avons vu la gauche céder, capituler face à la menace de l’extrême-gauche qui souhaite dicter sa loi dans la rue mais aussi dans les hémicycles, on l’a vu à l’Assemblée nationale, on le voit ici. On a vu une gauche plus émue par l’usage du mot racaille que par le fait de devoir fuir. On a vu une gauche, dans ses discours, plus préoccupée par la vie supposément dure, triste des casseurs mais sans un mot pour les victimes et se limitant aux simples appels au calme. Lors du discours liminaire, j’ai rappelé la réalité de notre pays, de la violence dans nos quartiers, ceux-là même à qui nous avons tout donné. Nous n’avons eu de réponse de la majorité socialiste, communiste et verte que les attaques et les mensonges habituels contre le Rassemblement National. Cette majorité vit clairement dans une réalité alternative qui montre aujourd’hui que ce qui préoccupe le plus la gauche quand une voiture est brûlée, ce n’est pas le casseur, c’est que le propriétaire puisse oser voter RN« .