Frédéric Barbier : « Peugeot Japy Valentigney, une nouvelle étape »

Frédéric Barbier, Député de la 4ème Circonscription du Doubs (photo Facebook "Frédéric Barbier")

Frédéric Barbier, Député de la 4ème Circonscription du Doubs, s’exprime sur la reprise de Peugeot Japy Valentigney (notre info du 20/03/2018) :

« Le Tribunal de commerce a statué ce 20/03/2018 sur l’unique offre de reprise concernant Peugeot Japy. Ce sera donc Farinia. J’en prends acte. Nous entrons à présent dans une nouvelle étape qui consistera à agir au renforcement et à l’accompagnement de cette entreprise en consolidant son projet industriel. Je continuerai de m’y atteler. Vendredi dernier, j’ai de nouveau rencontré les organisations syndicales et très vite je prendrai attache avec le nouveau dirigeant de Peugeot Japy pour envisager toutes les possibilités qui permettront à ce fleuron de notre industrie de repartir du bon pied, sur des bases saines et de se bâtir un futur solide. Pour y parvenir, il me semble essentiel que nous ayons une démarche concertée entre les syndicats, la direction et les élus et que nous restions unis. Chacun a un rôle à jouer pour participer à la préservation des emplois, des conditions de travail et de ce savoir-faire industriel prisé. Les organisations syndicales vont devoir poursuivre leurs négociations. Le maintien des 180 intérimaires est un premier signe rassurant mais je veillerai à ce qu’il n’y ait pas de casse sociale. Je m’emploierai également à faire le relais avec les pouvoirs publics. Dans les prochaines semaines, nous aurons de nombreuses réunions de travail et je prendrai mes responsabilités en sollicitant les ministères concernés pour mobiliser les aides publiques nécessaires. Je souhaite le faire en collaboration avec les grands élus du Pays de Montbéliard. D’ores et déjà, j’ai demandé au Préfet de réunir les différents acteurs pour qu’on examine les conditions de reprise, le plan d’investissement et de mobilisation des aides publiques, ainsi que le suivi du PSE, afin d’assurer le développement, la pérennisation de cette entreprise et de garantir le reclassement des salariés impactés. Il nous faut maintenant aller au-delà de la protestation et nous tourner vers l’avenir avec un maximum de garanties. Le plus dur reste à faire« .