Au cours du second trimestre 2019, la fréquentation hôtelière de Bourgogne-Franche-Comté, exprimée en nuitées, diminue de 0,4% par rapport au même trimestre de 2018. Avec 1,95 millions de nuitées, elle conserve néanmoins un niveau élevé. En France métropolitaine, la fréquentation croît de 2,5% et dans onze régions sur treize. La Bourgogne-Franche-Comté se situe au douzième rang pour l’évolution de ses nuitées.
En glissement annuel, la fréquentation en Bourgogne-Franche-Comté progresse fortement au mois d’avril, soutenue par la double hausse des clientèles françaises et étrangères. Par contre, en mai, la fréquentation est à son plus bas niveau des cinq dernières années, conséquence d’une baisse prononcée des nuitées françaises et étrangères. En effet, le calendrier de mai était moins propice aux ponts qu’en 2018 ; les 1er et 8 mai sont tombés cette année en milieu de semaine contre un mardi l’année précédente. En juin, la fréquentation augmente, profitant notamment de conditions météorologiques très favorables en fin de mois et du week-end de la Pentecôte. La hausse de la clientèle française fait plus que compenser la baisse étrangère.
Au cours du trimestre, le nombre de nuitées françaises diminue de 0,4% et le nombre de nuitées étrangères de 0,3%. Parmi les principaux touristes étrangers, les Allemands, Belges et Chinois ont le plus séjourné dans les hôtels de la région. La fréquentation des touristes hollandais régresse de 4,6% et celle des Chinois et des Britanniques de plus de 10%. En glissement annuel, la baisse britannique est continue depuis cinq ans. À l’inverse, les nuitées des Allemands, Belges, Suisses, Italiens et Américains augmentent et atteignent leurs plus hauts niveaux des cinq dernières années.
Lors du deuxième trimestre, la fréquentation diminue dans la moitié des départements de la région. Elle est en repli dans le Jura et en Haute-Saône, conséquence d’un double recul des clientèles françaises et étrangères. Dans l’Yonne, la fréquentation fléchit en raison de la baisse étrangère. Dans le Territoire de Belfort, la légère hausse de la clientèle française ne permet pas de compenser le fort retrait de la clientèle étrangère. La fréquentation hôtelière reste quasi stable en Côte-d’Or et dans le Doubs. En Saône-et-Loire et dans la Nièvre, elle augmente avec les clientèles françaises et étrangères.
Le taux d’occupation des hôtels toutes catégories confondues s’établit à 58,9% et croît de 0,8 point par rapport à l’année précédente. Il augmente dans l’hôtellerie non classée de 0,7 point et de 1,4 point dans l’hôtellerie classée économique (1 et 2 étoiles). Il reste stable dans les établissements classés trois étoiles ou plus.
(texte Insee,Florent Ovieve)