Nicolas Pacquot, Député Renaissance de la 3ème Circonscription du Doubs, communique suite à « Le FC Sochaux-Montbéliard confirme que la reprise de Romain Peugeot n’est plus envisageable » :
« Ce matin, c’est un sentiment partagé entre incompréhension totale et écœurement. Alors qu’un dossier de reprise solide, avec des investisseurs locaux, semblait pouvoir assurer le maintien du club en Ligue 2, c’est un énième coup de massue que le tribunal administratif de Paris et les instances du football français portent au projet de reprise de Romain Peugeit. Il faut saluer l’engagement de tout le territoire pour la survie de son club, la mobilisation des supporters, joueurs, et du staff.
Aujourd’hui, c’est toute une région qui est deuil, et des supporters orphelins de leur club de cœur. Un club qui coule dans nos veines et qui nous a tant faire rêver. En condamnant le club à la descente, voire au dépôt de bilan, les instances du football français condamnent aussi ses salariés. C’est avec le cœur lourd et une profonde émotion, que j’ai une pensée pour eux, qui pour certains sont là depuis 30 ans… Jusqu’au bout nous aurons cru au maintien du FCSM en Ligue 2. Jusqu’au bout notre club aura été le paillasson de son actionnaire Nenking, qui n’a eu aucun scrupule à piétiner le doyen des clubs professionnels. Quelle était réellement son intention ? Outre la responsabilité de l’actionnaire, les instances du football français ont montré leurs limites et doivent tirer les conséquences des fiascos créés ces dernières semaines. Une réflexion sur leur organisation, leurs compétences et leurs missions est nécessaire, pour qu’à l’avenir des situations comme celles-ci soient évitées.
Au-delà de l’aspect sportif, les répercussions économiques pour le Pays de Montbéliard seront terribles. 150 salariés vont se retrouver sans emploi, victimes de la gestion désastreuse de l’actionnaire et sa direction. Leur sort mérite toute notre attention ! C’est pourquoi, j’ai sollicité, auprès du Préfet, l’organisation d’une cellule de crise, en présence des collectivités, élus, afin d’éviter un drame social et économique. Aussi, nous devons réunir une nouvelle fois, toutes les forces du territoire, pour sauver ce qui reste : la mince possibilité de repartir en N1, et conserver le centre de formation, l’ADN du club. Le FCSM, grâce à la ferveur et la passion qu’il suscite, ses supporters, et ses valeurs populaires, saura se relever. Un lion ne meurt jamais. Sochaux vivra. Gloire à nos couleurs !« .
