Martial Bourquin répond à F. Barbier et D. Sommer : « nos Laurel et Hardy parlementaires LREM se réveillent »

(photo "Aimer Audincourt")

Martial Bourquin, Maire d’Audincourt, réagit suite à l’expression Frédéric Barbier, Député de la 4ème Circonscription du Doubs, et Denis Sommer, Député de la 3ème Circonscription du Doubs, « F. Barbier et D. Sommer : Elections Régionales, LR affiliés à l’extrême droite, réactions » :

« Hier, les députés LREM du Pays de Montbéliard ont publié un communiqué de presse. Pour se préoccuper de l’hôpital public en tension ? Pour accélérer la vaccination de tous les citoyens ? Pour s’inquiéter de la pauvreté et de la précarité qui augmentent ? Pour sauver les entreprises industrielles au bord de la faillite ? Pour trouver des solutions avec les restaurateurs fermés depuis près d’un an ? Non pas du tout. Ils s’expriment pour essayer de se faire une nouvelle virginité, avec une méthode digne des pires populistes. Un bon gros sophisme doublé d’un amalgame douteux, dicté par les hasards du calendrier. La rhétorique pour les nuls.

Bon, on vous la fait simple :
1 « La droite LR pour les élections régionales en Bourgogne Franche-Comté, est avec Debout la France : la droite LR est facho »
2 « La droite majoritaire à PMA a concédé 5 postes de vice-présidents à son opposition de gauche »
conclusion : « Les vice-présidents de gauche de l’agglomération sont des fachos ».

On peut le décliner à l’envi :
1 « La droite LR, pour les élections régionales en Bourgogne Franche-Comté, est avec Debout la France : la droite LR est facho »
2 « Jean Castex, LR dirige la majorité parlementaire LREM à l’assemblée nationale »
conclusion : « LREM est LR et donc LREM est facho ».

C’est simpliste et cela ne sert à rien. Jean Jaurès disait que lorsque les hommes ne peuvent pas changer les choses, ils changent les mots. Les figures de style, cela peut faire de l’effet mais cela ne donne pas du travail aux ouvriers, à manger aux étudiants, des médecins dans nos territoires ou un avenir à nos enfants. N’oublions jamais que c’est sur la misère, la pauvreté, les crises économiques et sociales que le pire est toujours arrivé et pas sur la gestion d’une petite agglomération« .