Marie-Noëlle Biguinet : violences urbaines, CAN et miracle hélicoptère

Marie Noëlle Biguinet, Maire de Montbéliard, 2ème Vice-Présidente de Pays de Montbéliard Agglomération (photo Marie-Noëlle Biguinet)

Le comité de soutien de Marie-Noëlle Biguinet, Maire de Montbéliard, communique au sujet des incivilités, nuisances sonores, comportements agressifs et violences dans les quartiers :

« La finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) était une soirée à risques maximum. D’autant plus qu’un « grand rassemblement » d’après match regroupant la Petite-Hollande, les Buis et les Champs montants était prévu à la Petite-Hollande… Cette fois, avec le couvre-feu pour les gamins de moins de 14 ans et -enfin- une présence de police à la hauteur (120 policiers et gendarmes, merci Monsieur le Préfet ), il n’y a pas eu d’accident et le rassemblement des quartiers n’a pas eu lieu, la soirée a été sous contrôle. Naturellement, il y a eu bruits de klaxons (après une victoire, on doit pouvoir admettre…), mais aussi des jeunes assis sur les portières et aux comportements dangereux au volant : une centaine de verbalisations par la vidéo surveillance a été nécessaire. Mais au global, toutes ces précautions ont permis de tenir.

Il faut noter que la pression médiatique sur le Préfet a été très utile. Notre maire « tape du poing sur la table » en juin déclenchant enfin une première réaction préfectorale ; en juillet, à l’initiative de Marie-Noëlle Biguinet, les trois maires les plus concernés réclament des renforts (Audincourt, Valentigney et Montbéliard). Le Sénateur Martial Bourquin également a vivement abondé. Cette union des Maires a permis d’obtenir les forces nécessaires. Tant mieux, mais ce n’est qu’une étape, il ne faudra pas retomber dans la léthargie des deux mois précédents.

Et il faut bien noter également que nos députés LREM ont été totalement absents de cette séquence, alors que, proches du gouvernement, s’ils avaient un peu de poids, ils auraient peut-être pu intervenir utilement ? Mais peut-être attendaient ils au contraire de constater du dérapage, se présenter alors en « sauveurs » et tirer avantage de cette situation extrêmement pénalisante pour les habitants des quartiers, au détriment de ces habitants ?… Non, on ne peut pas évacuer la question ! Nous n’avons eu que deux interventions : celle de David Barbier qui déclare que la méthode (intervention des médias) est stérile, rien ne bougeait depuis deux mois, heureusement qu’il y a eu ça, sinon… Denis Sommer est resté « étrangement silencieux » pendant la tempête.

C’est plus facile de faire un courrier bateau, mais public, au ministre pour faire revenir un hélicoptère qui n’aurait jamais du partir ! Et qui, miracle, revenait le lendemain…

Pendant les violences urbaines, il a juste laissé intervenir dans le débat Madame Conat, son Assistante Parlementaire, cachée sous sa présidence de la CSF. Elle trouve naturellement que notre maire a tous les défauts du monde, mais elle présente LA solution à ces violences urbaines : solution qui n’est PAS plus de police, mais davantage encore d’animateurs et de médiateurs. Sans doute comme cela doit exister à Grand-Charmont, la commune gérée par Denis Sommer, son employeur, de manière certainement « exemplaire » pendant des années… Mais cette commune vient également de se signaler avec caillassage de gendarmes, voitures et garage incendiés, et le maire actuel réclame naturellement, plus de présence de la gendarmerie… La situation actuelle montre que les seules solutions « sociales » sont inadaptées.

La vérité, c’est que pour cette finale de la CAN, la police était à cran, le risque de problèmes majeurs était extrême, mais que les précautions prises (couvre feu pour les gamins et présence policière adaptée) ont été efficaces. Cette étape a été gagnée, mais, comme Julian Alaphilippe, le savait bien, nous savons aussi qu’il y a d’autres étapes. Nous comptons sur Edouard Philippe et notre Ministre de l’Intérieur ainsi que sur Monsieur le Préfet son subordonné, pour transformer cet essai réussi et maintenir une présence policière adéquate. Nul doute que notre maire va continuer à veiller au grain !« .