Géraldine Grangier : « Le 7 mars à Audincourt ce sera double peine »

Géraldine Grangier, Députée Rassemblement National de la 4ème Circonscription du Doubs, communique :

« L’édile d’Audincourt Martial Bourquin a décidé de fermer le mardi 7 mars l’ensemble des services publiques de sa commune (notre info du 06/03/2023). Non seulement l’accueil en mairie mais aussi le CCAS, la médiathèque, et plus problématique, la crèche, crèche familiale, halte-garderie, restauration scolaire et le périscolaire, imposant ainsi à ses administrés de trouver des solutions de garde d’enfants pour pouvoir aller travailler.

C’est bien la double peine pour les Audincourtois qui vont devoir régler leurs difficultés de gestion familiale en risquant de perdre une journée de travail, tout en finançant la fermeture des services publics ; offrant ainsi une journée de travail aux agents municipaux contraints de rester chez eux grâce à Monsieur le Maire, large et généreux avec l’argent de ses contribuables !

Oui Monsieur Bourquin, cette réforme des retraites est injuste, mais je tiens à vous rappeler que le Parti Socialiste auquel vous appartenez, membre de la NUPES, a eu par deux fois la possibilité de faire tomber cette réforme à l’Assemblée nationale : Par deux fois les députés NUPES se sont soustraits à leurs engagements ! Ils auraient pu voter la motion référendaire qui aurait permis aux français de choisir leur réforme des retraites par référendum : Ils ne l’ont pas fait ! Ils auraient pu voter la motion de censure du gouvernement Macron qui aurait immédiatement annulé la réforme des retraites : Ils ne l’ont pas fait !

Ainsi les députés NUPES ont fait le jeu du gouvernement Macron en bloquant les débats et en ne votant pas le référendum ou la censure du gouvernement. Les électeurs sauront se souvenir « des idiots utiles » de cette réforme des retraites et sauront être vigilants aux discours électoralistes de la NUPES dans la rue. Aussi, si le droit de grève est un droit à valeur constitutionnelle, la fermeture des services à la population par le maire d’Audincourt afin de marquer son opposition au projet de réforme des retraites pose la question de la neutralité du service public et sa légalité. Double peine« .