Martial Bourquin mis en examen suite à plainte de Salima Inezarene

(photo "Aimer Audincourt")

Martial Bourquin, Maire d’Audincourt, communique :

« Je pensais que les tribunaux étaient engorgés, que la justice était exsangue. Pourtant, on a trouvé le temps de me convoquer pour une mise en examen au sujet d’un dossier vide, vieux de 8 ans, tellement insignifiant que personne ne s’en souvient ! Dans le viseur, un sénateur, moi même, et son assistante parlementaire, Magali Duvernois qui a utilisé mon ordinateur, installé dans mon bureau au Sénat. Elle est malheureusement tombée sur une messagerie restée ouverte. On me reproche – en résumé – d’avoir consulté mon propre ordinateur : une histoire à dormir debout !

Sur cet ordinateur, pourtant, on parlait de ma vie privée en des termes odieux et surtout, on évoquait l’éventualité de détourner de l’argent public, celui de ma réserve parlementaire, au profit de la circonscription du député Frédéric Barbier. Tout cela n’a aucun sens. D’ailleurs, le procureur de la République ne s’est pas trompé. La première plainte a été classée sans suite. Mais la plaignante – qui n’a que ce moyen pour exister – s’est constituée partie civile obligeant la justice à instruire. La recherche du buzz médiatique guide sans doute, ses actes. C’est l’apanage des politiques fainéants et sans talent.

Si je daigne aujourd’hui m’exprimer et c’est la première fois, contrairement à Salima Inezarene qui n’a cessé de se répandre dans la presse, c’est parce que je suis mis en examen. Cela est absurde mais c’est la suite logique de la procédure. Cela ne débouchera sur rien car il n’y a rien dans ce dossier. Cette plainte, c’est la vaine tentative de Madame Inezarene de masquer ses fautes et ses trahisons en se faisant passer pour une victime. C’est l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques. Quelle indignité, quel manque d’honneur.

Sur le sort qui m’est réservé, je suis extrêmement tranquille et serein, je sais que je n’ai rien à me reprocher, mais je suis en colère pour toutes les femmes battues, agressées qui peinent à voir leur plainte aboutir, pour toutes les victimes qui attendent tant de la justice. J’espère vivement qu’au terme de l’instruction, la justice se retournera contre la plaignante pour recours abusif« .

(source communiqué)