Coronavirus Covid-19 : point de situation en Bourgogne-Franche-Comté, vaccination et variant delta

Photo d'illustration (photo Adobe Stock / s_l)

L’ARS Bourgogne-Franche-Comté tire la sonnette d’alarme. Face à la diffusion du variant delta et à la menace d’une quatrième vague d’hospitalisations, la vaccination est la carte qu’il nous appartient à tous de jouer. Sans attendre. Royaume-Uni, Russie, Israël variant delta du COVID, qui devient dominant dans le monde, n’épargne par la France, des Landes au Bas-Rhin. Comme l’ensemble des régions métropolitaines, la Bourgogne-Franche-Comté n’est donc pas à l’abri d’un rebond de l’épidémie sous l’effet d’un virus encore plus contagieux que le variant dit britannique, et donc au fort potentiel de dangerosité.

Ces dix derniers jours, plus de 30 cas positifs porteurs de la mutation L452R évocatrice du variant delta ont été recensés dans la région : en Côte-d’Or, dans le Jura et le Doubs, des clusters faisant l’objet de mesures de gestion immédiate dans ces deux départements, avec dépistage, isolement, vaccination

100 000 doses n’ont pas trouvé preneurs

Face au caractère inéluctable de la diffusion de ce variant, l’ARS Bourgogne-Franche-Comté en appelle de nouveau l’ensemble de la population à se vacciner sans attendre. Depuis début juin dans la région, environ 100 000 doses n’ont pas trouvé preneurs et ont grossi un stock qui n’a pas lieu d’être, alors même que la moitié de la population de Bourgogne-Franche-Comté est désormais vaccinée. 50%, c’est la marque d’une belle dynamique, mais encore loin d’être suffisant pour assurer l’immunité collective qui pourrait faire bouclier contre une quatrième vague.

Les doses de vaccins sont disponibles dans tous les lieux de vaccination, simplement et rapidement : centres de vaccination, officines de pharmacie, cabinets médicaux ou infirmiers, santé au travail… La grande souplesse pour les délais entre deux injections (21 à 49 jours) doit permettre à tous de profiter de l’été des congés, des voyages, de la famille et des amis immunisé, protégé et serein.

Taux de positivité inférieur à 1%

S’agissant de la circulation épidémique, tous les départements affichent une incidence en population générale inférieure à 20 et des taux de positivité des tests en-dessous de 1%. Moins de 400 patients sont hospitalisés, dont une quarantaine en soins critiques.

Depuis mars 2020, l’épidémie a entraîné 4 829 décès en établissements de santé, 2 296 décès en établissements médico-sociaux. Faire en sorte que ce bilan si meurtrier ne s’alourdisse plus passe par la vaccination, maintenant.

(source ARS BFC)