Coronavirus Covid-19 : point de situation en Bourgogne-Franche-Comté, l’épidémie a très nettement reculé

Photo d'illustration (photo Adobe Stock / s_l)

L’épidémie a très nettement reculé en Bourgogne-Franche-Comté mais le virus circule toujours et la mutation qui peut évoquer le variant delta a été identifiée dans cinq départements. La vaccination du plus grand nombre, accessible facilement et rapidement, reste la condition déterminante d’un retour réussi à la vie normale.

Si la circulation du virus est repassée en dessous du seuil d’alerte en Bourgogne-Franche-Comté, la mutation portée notamment par le variant dit delta (L452R), a été identifiée au moins une fois dans 5 des 8 départements : la Côte-d’Or, le Doubs, le Jura, la Haute-Saône et la Saône-et-Loire. Chaque situation repérée fait l’objet d’un contact-tracing renforcé pour casser les chaînes de transmission potentielles d’un variant à forte contagiosité et désormais très majoritaire en Grande-Bretagne, où il est responsable d’un rebond de l’épidémie.

Dans ce contexte, l’ARS Bourgogne-Franche-Comté renouvelle son message appelant l’ensemble de la population à se faire vacciner pour se protéger à titre personnel, à l’échelle de son cercle familial, ou amical, et contribuer ainsi à la progression de l’immunité collective. Le renforcement de cette protection est le rempart contre une résurgence de l’épidémie sur le territoire, c’est aussi le gage d’un retour réussi à la vie normale dont une nouvelle étape s’est engagée avec la levée de l’obligation du port du masque en extérieur. Plus de deux millions d’injections ont été enregistrées en Bourgogne-Franche-Comté, où la vaccination est dynamique et la couverture par tranches d’âges progresse.

L’engouement des adolescents est remarquable : plus de 1 200 ont franchi la porte d’un centre de vaccination dès le 15 juin, date de l’ouverture de la vaccination aux 12-18 ans. Ils étaient plus de 2 500 le 16 juin. Les jeunes ont bien compris l’intérêt de la vaccination pour profiter de l’été en toute sécurité.

Une plus grande flexibilité

Pour faciliter la vaccination à la veille des congés, le délai entre les deux injections d’un vaccin à ARN messager peut désormais être compris entre 3 et 7 semaines. Si le rendez-vous pris en ligne pour la 2ème injection ne convenait pas pour cause de départ en vacances, il sera possible de le déplacer lors du premier passage en centre, pour qu’il soit fixé sur un temps compatible avec son organisation personnelle. Cette grande souplesse doit permettre de ne pas avoir besoin de recourir à des vaccinations dans 2 centres différents, qui peut néanmoins s’envisager au cas par cas. De nombreux rendez-vous restent disponibles dans tous les départements la semaine prochaine : plus de 3 000 dans le Jura, en Saône et-Loire, dans l’Yonne, près de 4 000 en Haute-Saône, plus de 6 000 en Côte-d’Or, de 10 000 dans le Doubs, au-delà de 5 000 dans le Territoire de Belfort, un peu d’un millier dans la Nièvre.

Incidence et impact hospitalier en repli

S’agissant de la circulation épidémique, tous les départements affichent une incidence en population générale et des taux de positivité des tests inferieurs aux seuils d’alerte. La situation de la Côte-d’Or s’est normalisée. A l’hôpital, la pression est également retombée avec moins de 500 patients pris en charge dans les établissements de santé de la région, dont 50 en soins critiques. Depuis mars 2020, l’épidémie a entraîné 4 817 décès en établissements de santé ; 2 295 décès en établissements médico-sociaux. Ce bilan meurtrier nous oblige à une vigilance active et solidaire qui passe par le respect des mesures barrières, le dépistage au moindre signe évocateur, le respect scrupuleux des consignes d’isolement et, puisque cette chance nous est offerte, le recours sans délai à la vaccination.

(source ARS BFC)