Frédéric Barbier, Député de la 4ème Circonscription du Doubs, et Denis Sommer, Député de la 3ème Circonscription du Doubs, ont sollicité par courrier le Ministre de l’Intérieur, le Ministre de l’Education Nationale et le Président de l’Assemblée Nationale au sujet de la situation d’Abakar, jeune guinéen du Pays de Montbéliard (notre info du 02/02/2021) :
Lettre à Jean-Michel Blanquer, Ministre de l’Education Nationale :
« (…) Nous souhaitons attirer votre attention sur la situation de jeunes migrants originaires d’Afrique qui sont arrivés dans le Pays de Montbéliard au cours de ces dernières années, alors qu’ils étaient encore mineurs et qui une fois majeurs se retrouvent sous la menace d’une reconduction dans leur pays d’origine, souvent du fait de doutes quant à la fiabilité de leur acte de naissance. Confiés aux services de l’aide sociale à l’enfance du Département lors de leur arrivée sur le sol français, ils ont bénéficié de conditions d’accueil propices à leur épanouissement et leur intégration dans notre société.
Ainsi, la plupart de ces jeunes ont pu suivre un apprentissage au CFA de Bethoncourt ou au lycée hôtelier Nelson Mandela d’Audincourt et obtenu des qualifications dans des métiers particulièrement en tension avant la crise sanitaire, comme la restauration ou l’hôtellerie. Certains de ces jeunes ont d’ailleurs été mis à l’honneur, puisque le 26 juin 2019, vous avez remis à des élèves du lycée Nelson Mandela d’Audincourt, le prix de l’audace artistique et culturelle qui est venu récompenser leur projet artistique centré sur l’expérience de la rencontre et sur la pluralité des langues, une création élaborée avec plusieurs artistes européens et des jeunes nouvellement arrivés en France.
C’est pourquoi, vous comprendrez Monsieur le Ministre qu’il est difficile d’accepter que des jeunes distingués par notre République, se retrouvent dans de telles situations, alors même que notre pays les a accueillis, leur a donné une éducation, leur permettant d’obtenir des
qualifications qui répondent aux exigences de leurs employeurs (…) ».
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