« Stop au harcèlement contre Abakar »

Abakar Gassama (photo change.org)

Le vendredi 29 janvier 2021, le Comité pour Abakar alertait sur la situation de ce jeune guinéen, arrivé à 14 ans en France, qui a appris le français, qui a passé un CAP de cuisinier, et qui est scolarisé à Audincourt (notre info du 29/01/2021). Comme dans l’affaire de l’apprenti-boulanger de Besançon, Abakar est maintenant menacé d’expulsion avec une obligation de quitter le territoire, pour le simple motif qu’il est arrivé à l’âge de sa majorité. Et cela alors qu’il n’a plus de famille en Guinée. « Le jour même de l’apparition de son cas dans la presse, Abakar qui était jusqu’à présent soumis à un pointage à la Gendarmerie 3 fois par semaine à 16h30, a été informé qu’à compter du lundi 1er février 2021 il devrait se présenter chaque jour à 14h00« , s’offusque le Comité de soutien, « cette obligation de pointage quotidien est totalement disproportionnée, Abakar ayant toujours scrupuleusement respecté ses obligations à ce sujet, un pointage quotidien mettrait fin à son stage actuel et l’empêcherait de suivre ses cours au lycée d’Audincourt, il s’agit de toute évidence de lui pourrir la vie« .

« Une mesure en violation des principes de la République Française »

« Cette mesure apparait clairement comme une brimade en rétorsion contre l’expression publique du Comité pour Abakar, c’est une atteinte insupportable à la liberté d’expression et au droit de s’adresser à la presse », s’indignent les soutiens, « une mesure qui n’a pas de sens, faut-il mobiliser des gendarmes tous les jours pour recevoir et faire signer un gosse à l’heure où il devrait être à l’école ? ».

Le Comité pour Abakar conteste cette mesure, et accompagnera Abakar à la Gendarmerie ce lundi 1er février 2021 à 14h00 et appelle les citoyens et citoyennes attachés au respect de la dignité humaine à se joindre à cette délégation et à signer la pétition pour Abakar sur change.org.

(source Comité pour Abakar)

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