Syndicat France Police : « La Petite Hollande, l’impunité du Pays de Montbéliard ? »

Le syndicat France Police réagit suite aux violences urbaines survenues à Montbéliard ce dimanche 22 novembre 2020 (notre info du 22/10/2020) :

« Le dimanche 22 novembre 2020 à la nuit tombée, pour fêter l’installation des nouvelles caméras de vidéosurveillance, une vingtaine d’individus ont volé un engin de chantier et ont détruit les mats qui les portaient, les caméras et au passage, quelques lampadaires. Ces exactions ne sont pas des évènements isolés, les violences urbaines sont monnaie courante dans ce quartier, gangréné par le trafic de stupéfiants et en tout genre. Agressions, vols, destruction de mobilier urbain, feux de véhicules etc… Voici le quotidien des habitants de ce quartier. Comment a-t-on pu laisser se dégrader la situation au point d’en faire une zone de non droit ? La Direction Départementale de la Sécurité Publique du Doubs dispose d’une unité formée, et équipée pour ce genre d’exactions. Or, forcé de constater que lorsque le quartier n’est pas sous le feu médiatique ou pris par des violences urbaines, on demande au GDI (Groupe Départemental d’Intervention) de rester aux abords des quartiers sensibles de Montbéliard, pour ne pas « mettre le feu aux poudres ».

Ordre est donné ! Pas de vague ! Voici le discours en interne qui conduit à ce genre de situation. La baisse des effectifs du commissariat de Montbéliard n’est pas sans conséquence, les malheureux faits divers nous le rappellent quotidiennement. Lorsque les élus réclamaient des policiers supplémentaires à Montbéliard, la réponse des autorités : « Pas d’augmentation objective des faits de délinquance grave », « c’est un
trompe l’œil », selon Jacky Hautier, Sous-Préfet du Doubs. Pendant que nos collègues sont employés à contrôler les attestations de la « France qui se lève tôt », par volonté assumée ou lassitude, nos élites ont abandonné ces quartiers à la violence et à la délinquance au grand dam des habitants, qui aspirent à la tranquillité et à la sécurité.

Frapper fort oui, mais pas juste pour un coup de communication ! Il faut une réelle politique de reconquête de ces quartiers tombés aux mains de petits délinquants qui pourrissent la vie des habitants !« .