F. Barbier et D. Sommer : chiffres records pour PSA et 5008 produite à Sochaux

Frédéric Barbier, Député de la 4ème Circonscription du Doubs, et Denis Sommer, Député de la 3ème Circonscription du Doubs, s’expriment sur l’actualité de PSA (notre info du 24/04/2018 « Groupe PSA : forte croissance du chiffre d’affaires au 1er trimestre 2018 » et notre info du 27/04/2018 « PSA Sochaux pourrait produire prochainement des Peugeot 5008 ») :

« La presse d’hier fait état d’un nouveau record pour le groupe PSA au premier trimestre 2018 au regard du volume de ses ventes, le chiffre d’affaires du constructeur enregistre une croissance de 42,1%. On ne peut que s’en réjouir ! C’est dire la bonne santé du Groupe que l’on doit certes à son PDG mais également aux efforts communs de toute une chaine, ingénieurs, cadres, ouvriers, intérimaires etc. C’est une victoire collective qui démontre aussi que l’État a eu raison, au pire de la crise de 2008, de soutenir cette industrie automobile en entrant au capital de la Société, permettant ainsi de sauver de nombreux emplois sur notre territoire.

Au-delà de ce vent d’optimisme qui souffle sur ce beau succès subsiste encore des questions fort légitimes que nous souhaiterions voir levées. En effet, on annonce un rapatriement de la production du 5008 de Rennes à Sochaux et une relocalisation outre Rhin de l’Opel Grandland dont 180 véhicules sont produits quotidiennement ici, dans le berceau de la marque.

Que l’on veuille qu’Opel fasse des Opel n’est en soit pas un handicap, en revanche, ce qui nous préoccupe ce sont les conséquences du mariage Opel-PSA. Passé la lune de miel, nous nous interrogeons sur les répercussions de cette union. Cette étape n’est-elle pas un premier pas vers une restructuration plus importante ? Ce rachat va-t-il générer ou non des doublons en ce qui concerne l’ingénierie, la R&D et pour un certain nombre de services ? Si oui y aura-t-il des séquelles ?
Nous pensons qu’il est essentiel que Monsieur Tavares fasse toute la lumière sur sa stratégie nationale et mondiale de production et son plan de charge pour les sites français. Les salariés, les organisations syndicales et les élus de la nation sont en droit de savoir. La transparence doit être de mise« .