Rugby, Fédérale 3 : l’EMBAR à bout de souffle face à Genlis

Rugby, Fédérale 3, EMBAR 18-48 Genlis.

Pour l’EMBAR : 2 essais de pénalité (38’) et de Iuri (55’), 2 pénalités de Jeannin (9’, 20’).

Pour Genlis : 5 essais de Padilla (11’), Roussot (58’), Gevrey (61’ & 68’) et Chettah A (80’), 4 pénalités (29’, 34’, 43’ & 46’) et 4 transformations de Chettah

Affaiblie par de nombreuses absences dans son pack, usée par un cycle de quatre matchs consécutifs depuis la reprise, l’EMBAR a craqué physiquement et mentalement à l’heure de jeu face à une superbe équipe de Genlis. De courte durée, cette défaillance a toutefois donné à sa défaite des allures de déroute, puisque les hommes de Thomas Vincent auront finalement encaissé la bagatelle de 4 essais et 26 points au cours des 20 dernières minutes.

Jusque-là, les nord-comtois, sans être brillants, avaient été volontaires et avaient réussi à contrarier le jeu des Bourguignons. Ils avaient ainsi trouvé les ressources pour revenir deux fois au score. Sur un essai de pénalité accordé par l’excellent Monsieur Mathis sur un ballon porté écroulé à 1m de la ligne d’abord (13-13, 38’), puis sur un essai en force de Iuri derrière sa mêlée à la 55’ (18-22). Sans un manque de réussite flagrant au pied, les rouge et bleu auraient même alors mérité de faire la course en tête.Passée l’heure de jeu, on l’a déjà dit, les digues craquaient coté nord-comtois. De plus en plus nettement dominés physiquement, ils laissaient les visiteurs jouer en avançant, et face à une ligne de trois-quarts telle que celle de Genlis ça ne pardonne pas… Dès lors, ils ne pouvaient plus rien faire pour arrêter la marée orange. Après cette troisième défaite consécutive, l’EMBAR est à la croisée des chemins. Après une pause bienvenue le week-end prochain, les deux matchs qui se profilent. à Pont-à-Mousson et face à Illkirch, nous en apprendront plus sur le mental de ce groupe. Sera-t-il capable de surmonter sa déception et de réagir en équipe pour repartir de l’avant, et se ménager une fin de saison passionnante ?… On l’apprendra bientôt !

(texte EMBAR)