Région BFC, groupe RN : « La cohabitation avec le loup est impossible »

Julien Odoul, Président du groupe Rassemblement National au Conseil Régional Bourgogne-Franche-Comté (photo groupe RN région BFC)

Le Groupe Rassemblement National siégeant à la Région Bourgogne-Franche-Comté, communique :

« Première région agricole de France, la Bourgogne Franche-Comté subit depuis des années la présence intempestive du loup qui menace la survie des troupeaux et de l’élevage traditionnel. Lors de l’Assemblée plénière du 11 avril prochain, un débat sur la présence du loup dans la région aura lieu à la suite des demandes répétées des élus du Rassemblement National. Afin d’apporter des mesures concrètes de soutien aux éleveurs et parce que l’expérience de terrain est indispensable pour évoquer ce sujet sensible, les élus du premier groupe d’opposition se sont rendus en Saône-et-Loire pour échanger avec les premiers acteurs concernés et préparer les débats au Conseil régional.

À la Ferm’Inov de Jalogny, les conseillers régionaux se sont entretenus avec Christian Decerle, président de la Chambre Régionale d’Agriculture, qui a dressé un portrait édifiant de la situation : « en imposant la présence du loup, les pratiques d’élevage traditionnelles sont condamnées à terme ». Les éleveurs, soumis à la présence constante du loup à proximité des troupeaux, sont submergés par des pressions administratives colossales et ne peuvent qu’assister au massacre de leurs bêtes. Les mesures de protection, massivement subventionnées, sont superflues et inutiles : 9 attaques sur 10 ont lieu dans des troupeaux protégés.

« La cohabitation est impossible », c’est le cri du cœur de deux éleveurs, venus échanger avec les élus du Rassemblement National lors d’une table ronde à Cluny. Victimes de nombreuses attaques sur leurs troupeaux, Émilie et Florent demandent une prise de conscience collective sur leur situation. Plan loup inadapté, législation restrictive, stress permanent, pression administrative, ils ne disposent pas de moyens pour riposter aux attaques du loup. L’Etat doit aujourd’hui faire un choix entre l’éleveur et le prédateur.

Les attaques incessantes du loup en Bourgogne Franche-Comté, qui menacent la survie de nos éleveurs et de leurs troupeaux, doivent appeler à une véritable prise de conscience régionale et nationale :
– Les mesures de protection largement subventionnées sont inefficaces
– Le nombre de loups sur le territoire est bien trop élevé, l’espèce doit impérativement être régulée pour assurer la sauvegarde des troupeaux
– Les pertes indirectes colossales pour les éleveurs ne doivent pas être occultées : une attaque de loup, ce sont des dizaines de bêtes traumatisées et condamnées à être enfermées tout l’été, au détriment de leur bien-être
– Les idéologies écologistes « pro loup » au nom de la biodiversité sont mortifères pour les troupeaux et les éleveurs, qui sont en grande souffrance. L’espèce ovine entretient et préserve avant tout la biodiversité dans nos pâturages
– L’élevage, aujourd’hui en Bourgogne Franche-Comté, tend à disparaître si rien n’est fait pour inverser la tendance.

Les élus du Rassemblement National réaffirment leur soutien aux éleveurs, confrontés quotidiennement au danger du loup et n’ont pas les moyens de riposter. Le débat régional en Assemblée plénière doit dégager des mesures d’urgence de sauvegarde de nos troupeaux et permettre une véritable prise de conscience de la réalité du terrain. Le Rassemblement National est fier de ses pâturages régionaux et fera toujours le choix de l’éleveur face au prédateur et aux idéologies écologistes mortifères« .