Pollution aux particules : quelles sont les périodes de l’année les plus à risque ?

(photo Laurent Cairoli pour ToutMontbeliard.com)

Ces derniers jours en Bourgogne-Franche-Comté, les conditions sont favorables à l’accumulation des particules fines dans l’atmosphère, au point que certains seuils ont été ou sont sur le point d’être franchis dans plusieurs départements, à l’instar d’autres régions françaises. Cette période de l’année est particulièrement propice à ce type d’épisodes de pollution..

Des émissions dans l’air principalement d’origine humaine

Les particules fines sont présentes de manière naturelle dans l’environnement, du fait de l’érosion provoquée par le vent, des tempêtes ou des éruptions volcaniques. Mais les activités humaines, notamment les combustions, modifient leurs niveaux dans l’atmosphère. Le trafic routier est une source majeure et bien connue, qui représente près d’un cinquième des émissions en région BFC (23%). Le chauffage en est une autre, et représente près d’un tiers des émissions de particules PM10 dans notre région (29%). Tout particulièrement, le chauffage au bois constitue le mode le plus émissif, notamment en particules très fines PM2,5, hissant la part des émissions du secteur résidentiel/tertiaire à 45% ! L’agriculture, via la remise en suspension de particules lors du travail des terres cultivées, ou la formation de particules secondaires lors de certaines activités d’épandage, contribue pour 29% des émissions de particules PM10. Dans une moindre mesure, d’autres secteurs peuvent contribuer à l’introduction de particules dans l’atmosphère : l’industrie, les transports non routiers, la production d’énergie, le traitement des déchets…

L’hiver, saison de prédilection

En hiver, les concentrations en particules dans l’air ont tendance à augmenter, du fait de conditions météorologiques particulières (températures froides, variation importante entre le jour et la nuit, absence de vent ou d’anticyclone, inversions de températures…) conduisant à un usage accru du chauffage. Dans notre région, la période entre novembre et mars est le plus à risque vis-à-vis de la pollution aux particules.

(source communiqué)