Nicolas Pacquot, Député Renaissance de la 3ème circonscription du Doubs, communique :
« La Majorité présidentielle n’a pas attendu sur la NUPES ou le RN pour lutter contre la précarité étudiante : dès 2020, en pleine crise sanitaire, elle a immédiatement abaissé à 1 € le prix du repas CROUS pour tous les étudiants. Un dispositif que nous avons dernièrement prolongé, en recentrant son périmètre sur celles et ceux qui en ont le plus besoin, c’est-à-dire tous les étudiants boursiers et ceux non-boursiers en situation de précarité. Une mesure de justice sociale pour laquelle la NUPES et le RN ont voté contre.
À ce jour, c’est donc grâce aux députés de la majorité et à l’action du Gouvernement que tous les étudiants les plus précaires, ont droit au tarif à 1 €. Quant aux autres, ils bénéficient toujours du tarif social à 3,30 €, gelé en 2019, nettement en dessous du coût de revient d’un repas, situé autour des 8-9 €.
La proposition de la NUPES, de généraliser le repas à 1 € à tous les étudiants, n’était pas entendable, puisqu’elle s’appliquait aussi bien aux plus aisés qu’aux plus démunis, faisant fi du principe d’équité sur lequel repose l’octroi des aides, en fonction des ressources. Le coût estimé d’une telle mesure était exorbitant, soit plus de 90 millions d’euros. Nous préférons utiliser cet argent public pour d’autres mesures de justice sociale à destination des étudiants les plus démunis, en finançant par exemple des actions pour les 200 000 étudiants éloignés des grandes métropoles, qui n’ont même pas accès au tarif social de 3,30 €.
Pourquoi ceux qui nous donnent des leçons aujourd’hui n’ont pris aucune de ces mesures avant, quand ils étaient au pouvoir ? Pire, entre 2012 et 2017, ils ont augmenté chaque année le prix du Ticket Universitaire, alourdissant de 5% le budget alimentaire des étudiants de l’époque. Preuve en est, qu’il est beaucoup plus facile de vouloir dépenser des millions quand on est dans l’opposition, plutôt qu’en étant aux responsabilités, avec les cordons de la bourse en main. Par ce vote, nous, députés de la majorité, nous avons fait le choix de rester fidèles à nos valeurs de solidarité. La majorité est en outre mobilisée pour protéger le pouvoir d’achat des étudiants.
L’instauration du repas à 1 € depuis la crise sanitaire s’accompagne de mesures d’urgence mises en place, dès l’été, pour soutenir le pouvoir d’achat des étudiants face à l’inflation :
– revalorisation des bourses sur critères sociaux de 4 % ;
– augmentation des APL de 3,5 % ;
– gel des loyers des résidences des CROUS et gel des droits d’inscription à l’université ;
– aide exceptionnelle de solidarité d’un montant de 100 €, versée à la rentrée aux étudiants boursiers sur critères sociaux, aux bénéficiaires d’une aide annuelle des CROUS, et aux bénéficiaires de l’APL ;
– lutte contre la précarité menstruelle ;
– extension du bénéfice du PassSport aux étudiants boursiers ;
– aide de 10 millions d’euros aux associations d’aide alimentaire à destination des étudiants« .
(source communiqué)
