Frédéric Barbier, Député de la 4ème Circonscription du Doubs, communique :
« La rémunération astronomique de Carlos Tavares, qui devrait atteindre 66 millions d’euros pour l’année 2021, est stupéfiante. Elle correspond à 326 années de salaire moyen d’un de ses salariés, ce qui est difficilement acceptable. Bien sûr, je n’oublie pas que le PDG de Stellantis a sauvé le Groupe PSA au bord de la faillite en 2013-2014, et par là-même notre territoire. Et il faut reconnaître que sa méthode, certes rude, a porté ses fruits, générant des résultats records qui, depuis plusieurs années, ont permis d’octroyer à ses salariés des primes d’intéressement et de participation. Mais, le montant des primes de 4 000 € net minimum par employé paraît tout à coup bien maigre, au regard des revenus de Monsieur Tavares.
Aussi, il est nécessaire selon moi, que l’État se soucie davantage d’une plus juste répartition entre le capital et le travail, entre les profits et les rémunérations les plus basses. Les bénéfices d’une entreprise doivent être mieux redistribués. Cela passe nécessairement par une rémunération du mérite, de l’investissement de celles et ceux qui produisent les richesses. Je suis par ailleurs totalement en phase avec le Président de la République qui a déclaré être favorable à des « plafonds » de rémunération au niveau de l’Union européenne« .
(source communiqué)
