Journée Nationale de la Qualité de l’Air 2021

(photo d'illustration)

Ce 14 octobre se tiendra la 7ème édition de la Journée Nationale de la Qualité de l’Air, organisée par le Ministère de la Transition Écologique, en partenariat avec le réseau national des Associations Agréées pour la Surveillance de la Qualité de l’Air (AASQA). Cette journée vise à faire connaître les solutions et bonnes pratiques qui participent à la réduction des émissions de polluants dans tous les secteurs.

L’air que l’on respire à l’extérieur comme à l’intérieur des bâtiments est un enjeu sanitaire, environnemental et économique majeur. Créée en 2015, la journée nationale de la qualité de l’air a pour objectif de favoriser la mobilisation individuelle et collective pour sensibiliser les citoyens à l’importance de respirer un air de bonne qualité

Qualité de l’air : tous concernés

Les problématiques reliant la santé et l’environnement sont de plus en plus significatives ces dernières années : il est désormais clairement établi que certaines questions de santé relèvent de conditions dégradées de l’environnement. L’air que nous respirons à l’extérieur et à l’intérieur des bâtiments contient différents polluants qui, une fois dans notre corps, peuvent être nocifs pour la santé. La majorité des gaz atteint les alvéoles pulmonaires, les particules quant à elles pénètrent plus ou moins profondément selon leur taille. En outre, la pollution atmosphérique constitue le plus grand risque environnemental pour la santé humaine et l’une des principales causes évitables de mortalité et de morbidité dans le monde.

Certaines personnes sont plus vulnérables ou plus sensibles que d’autres à la pollution de l’air, du fait de leur capital santé ou de leur âge. Par rapport à la population générale, ces personnes vont présenter plus rapidement ou plus fortement des symptômes suite à une exposition à cette pollution, que ce soit à court terme ou à long terme. Ces effets dépendent de la nature du polluant (gaz, particules…), de la taille des particules, de nos caractéristiques (âge, sexe…), modes de vie (tabagisme…) et état de santé mais aussi de la durée d’exposition et de la dose inhalée. Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas uniquement lors des pics de pollution que notre santé est la plus menacée. En réalité, ce sont les niveaux de pollution que nous respirons tous les jours qui ont les impacts les plus lourds (ce que l’on appelle la « pollution de fond »).

(source communiqué)