Marie-Noëlle Biguinet insultée : le rappeur M2Z conteste toute intention malveillante et réaffirme son droit à une liberté d’expression

M2Z (photo Facebook M2Z)

Le rappeur montbéliardais M2Z, par l’intermédiaire de son avocat, communique suite aux accusations d’insultes sur Marie-Noëlle Biguinet, Maire de Montbéliard, dans son clip « La Haine » (notre info du 27/03/2021) :

« Dans la cadre de ses réalisations musicales, l’artiste M2Z décrit la réalité de certains quartiers français et dénonce les discriminations qui visent une partie de la jeunesse. Ces propos ont visiblement déplus à une partie de la classe politique qui a cru bon devoir déposer une plainte, du chef d' »outrage sur personne dépositaire de l’autorité publique » à l’encontre de cet artiste.

Cette tentative d’intimidation est perçue comme une volonté de censurer des propos qui, s’ils déplaisent à une petite minorité qui souhaite préserver ses intérêts, suscitent de plus en plus d’intérêt auprès d’une communauté de fans qui ne cesse de s’agrandir. Même s’il est des vérités difficiles à entendre, le rappeur M2Z souhaite, par la présente, réaffirmer sa pleine et entière liberté d’expression ainsi que sa volonté de ne censurer aucun de ses propos.

Le rappeur M2Z conteste toute intention malveillante et réaffirme son droit à une liberté d’expression pleine et entière. A travers ses œuvres musicales, l’artiste M2Z n’a aucunement l’intention de porter atteinte à une quelconque personne et, pas davantage, d’inciter à la haine. Il convient de rappeler que le rap est, par nature, un style musical contestataire qui contribue, avec d’autres expressions artistiques, à donner corps aux différents mouvements sociaux. Le rap étant devenu le genre musical le plus écouté en France, la volonté de faire taire ses représentants est analysée comme une tentative maladroite de jeter un voile pudique sur des problématiques sociales bien réelles et de d’exclure, de fait, une majeure partie de la population.

L’artiste M2Z se réserve la possibilité d’engager toute voie de droit contre des propos qui pourraient se révéler diffamants ou calomnieux. Notre jeunesse a du talent, offrons lui la possibilité de s’exprimer et de faire rayonner les quartiers de France !« .