Coronavirus Covid 19 : 17 cas en réanimation en Bourgogne-Franche-Comté, 31 661 décès en France au total

Photo d'illustration (photo Adobe Stock / s_l)

Alors que le nombre de malades hospitalisés pour COVID-19 augmente très nettement ces derniers jours en Bourgogne-Franche-Comté, l’ARS rappelle les priorités d’accès au dépistage. Objectif : garantir l’efficacité de l’action pour casser les chaînes de transmission.

Les établissements de santé de Bourgogne-Franche-Comté prennent désormais en charge 110 patients atteints de formes graves du coronavirus, dont 17 en réanimation. La moyenne des entrées en hospitalisation (plus de 10 par jour et plus de 1 par jour en réanimation) témoigne d’une accélération significative du rythme de l’épidémie. 1 079 décès sont à déplorer en milieu hospitalier depuis le début de l’épidémie, 657 en établissements médico- sociaux : deux chiffres à la hausse qui rappellent la dangerosité du coronavirus pour les plus fragiles et les plus âgés. 4 232 personnes sont par ailleurs sorties d’hospitalisation. Dans la région plus de 50 000 tests ont été réalisés sur une période de 7 jours, près de 1 700 se révélant positifs.

L’observation du taux d’incidence, qui avoisine 60/100 000 habitants à l’échelle de la région, conduit à distinguer trois grandes catégories de territoires : la Côte-d’Or, le Doubs et la Saône-et-Loire se situent bien au-delà du seuil d’alerte de 50 pour 100 000 habitants (respectivement 100/100 000, 70/100 000 et 60/100 000 habitants) ; la Nièvre (45/100 000), l’Yonne (50/100 000) et le Territoire de Belfort (40/100 000) se placent autour de ce niveau d’alerte avec une évolution défavorable pour la Nièvre et l’Yonne, favorable pour le Territoire de Belfort ; le Jura (30/100 000) et la Haute-Saône (20/100 000) restent à ce stade significativement en-dessous du seuil d’alerte.

Par ailleurs 1 375 signalements de regroupements de cas ou de situations en collectivités ont été opérés auprès de l’ARS depuis la levée du confinement ; plus de 550 restent en cours d’investigation, de traitement ou de suivi, dont 17 clusters.

Priorité au diagnostic

L’efficacité du « tester-tracer-isoler » pour casser les chaînes de transmission du coronavirus repose sur la rapidité d’action.
Pour éviter l’allongement des délais dans l’accès à un prélèvement puis au rendu de son résultat, une nouvelle doctrine de priorisation est en œuvre à l’échelle nationale. Les personnes disposant d’une prescription médicale, les personnes présentant des symptômes ou qui ont été appelées par l’Assurance maladie ou l’ARS dans le cadre du contact- tracing, doivent disposer d’un examen dans les 24 heures et obtenir les résultats dans les 24 heures suivantes. Les professionnels de santé et assimilés intervenant au domicile font également partie de cette cible « priorité 1 ». Toute autre situation n’est pas prioritaire (personnes souhaitant disposer d’un test dans le cadre d’un voyage, dépistages préventifs organisés dans des établissements scolaires, des services publics ou des entreprises, sans lien avec un risque précisément identifié). Ces personnes peuvent se faire dépister, mais le rendu des résultats est fonction de la capacité du laboratoire à traiter les cas prioritaires.

Si la maîtrise de l’épidémie passe par l’efficacité du dépistage en vue d’isoler les personnes porteuses du virus, l’ARS Bourgogne-Franche-Comté rappelle qu’elle relève aussi en grande partie des comportements individuels et de la nécessaire discipline collective pour appliquer les gestes barrières, se protéger et protéger les plus fragiles en toutes circonstances.

(texte Agence Régionale de Santé de Bourgogne-Franche-Comté)

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