Frédéric Barbier, Député de la 4ème Circonscription du Doubs, s’exprime suite à l’annonce du projet de fusion Groupe PSA – Fiat Chrysler (notre info du 31/10/2019) :
« Après son mariage avec Opel, PSA, qui n’a jamais caché ses intentions de poursuivre son développement, vient de s’accorder avec Fiat Chrysler sur une fusion, propulsant ce nouveau groupe au 4ème rang mondial du secteur automobile. Face à la mondialisation et aux nouveaux enjeux sociétaux, environnementaux, nous pouvons y voir l’opportunité pour le Groupe de répondre à ces mutations et ces défis essentiels, auxquels on ne peut plus se soustraire. Ils nécessitent à pareille échelle un très haut niveau d’exigence et des moyens considérables, notamment en Recherche et Développement, afin de permettre le déploiement de véhicules propres et l’essor de nouvelles technologies (véhicules connectés, autonomes, et nouvelles mobilités). S’il convient d’être prudent tant que tous les détails de cet accord ne seront pas connus, nous pouvons cependant être rassurés par le rôle moteur de PSA dans cette fusion, par le fait que son actuel PDG, Monsieur Carlos Tavares, dirigerait la nouvelle entité et par la garantie apportée qu’aucune usine ne serait impactée par ce projet. Toutefois, il ne faudrait pas que fusion rime avec abandon et il conviendra de veiller à ce que certaines conditions soient respectées et à ce que PSA conserve bien son identité et sa spécificité. Pour l’heure, je n’ose imaginer que seules des économies d’échelles puissent motiver cette union. Et bien que la vigilance reste de mise quant au futur plan industriel, les perspectives paraissent intéressantes. Elles symbolisent l’espoir d’un Grand groupe automobile sur le devant de la scène internationale, portant la réussite de la transition vers les mobilités durables et connectées et se traduisant dans notre territoire par plus d’investissements, de Recherche et Développement, une activité pérennisée etc. C’est en tous cas ce que nous sommes en droit d’attendre. Avec mon collègue député, Denis Sommer, nous avons d’ores et déjà adressé, ce jour, une demande de rencontre au Président Carlos Tavares, pour échanger avec lui sur ce sujet d’actualité et lui faire part de nos remarques et nos propositions« .