Martial Bourquin : « incompréhension face à une éventuelle fermeture du CIO de Montbéliard »

Martial Bourquin, Sénateur du Doubs (photo Facebook Martial Bourquin)

Martial Bourquin, Sénateur du Doubs, a écrit à Jean-Michel Blanquer, Ministre de l’Education Nationale, au sujet de l’éventuelle fermeture du CIO (Centre d’Information et d’Orientation) de Montbéliard :

« (…) Je me permets de vous adresser ce courrier afin de vous faire part de mon incompréhension la plus totale face à une éventuelle fermeture du CIO de Montbéliard. Je souhaiterais vous rappeler que le CIO joue un rôle essentiel pour donner l’ensemble des informations à notre jeunesse dans le Pays de Montbéliard, même au-delà. En effet, près de 3700 personnes ont été accueillies l’an dernier grâce à une grande amplitude horaire d’ouverture (notamment le mercredi après-midi et samedi matin ainsi que durant les vacances scolaires). Il est essentiel de rappeler que 52% du public reçu par le CIO est issu de CSP défavorisées contre 44% au niveau académique. De même, le Pays de Montbéliard compte les 4 collèges REP du Doubs ainsi que deux des trois établissements REP+ du département. Comme vous pouvez le supposer, ces élèves, ces familles en situation de précarité ont, entre autres, des difficultés de transport. Se rendre au CIO de Besançon à plus d’une heure de route est pour eux très peu probable. Ce service de proximité apparaît dès lors essentiel pour notre territoire. De plus, le CIO de Montbéliard a tissé durant ces dernières années de nombreux partenariats avec IDEIS (Mission locale), le CASNAV, la Protection Judiciaire de la Jeunesse… pour permettre un travail répondant au mieux aux attentes. Pour terminer, je souhaiterais également signaler deux points. D’une part, le CIO reçoit un nombre croissant d’élèves allophones, ce qui exige une prise en charge particulière parfaitement accomplie par le CIO. D’autre part, ce même CIO traite chaque année, 150 cas d’élèves en situation de décrochage. Vous remerciant par avance de l’attention que vous porterez à mon courrier (…) »