
Marie-Noëlle Biguinet, Maire de Montbéliard, Vice-Présidente de Pays de Montbéliard Agglomération, Conseillère régionale et Benoît Dujardin, Directeur Dalkia en région Est ont lancé les travaux de la nouvelle chaufferie biomasse du réseau de chaleur de Montbéliard, ce mercredi 2 avril 2025 à 10h00, sur le site, rue Jean Zay. Ce projet marque une étape clé dans la transition énergétique de la commune.
Pour accompagner l’extension de 7 km du réseau de chaleur de Montbéliard, Dalkia, filiale du Groupe Edf, construit à côté de la chaufferie actuelle une nouvelle installation fonctionnant au bois-énergie. Cette chaufferie biomasse se composera de deux chaudières de 6 et 4 MW, complétées par un système de stockage thermique d’une capacité de 200 m³ et de 324 m² de panneaux solaires photovoltaïques, installés en toiture, dans une logique d’autoconsommation. Des initiatives en faveur de la biodiversité, comme la mise en place de ruches, de maisons à insectes… renforceront encore l’impact positif de ce site sur l’environnement.
Cette installation utilisera 13 000 tonnes par an de plaquettes forestières c’est-à-dire des résidus de bois issus de branchages, de bois d’élagage et de bois abîmé, provenant de forêts situées dans un rayon inférieur à 100 km, garantissant ainsi une source de biomasse locale et durable. Mise en service à partir d’octobre 2025, la chaufferie biomasse viendra compléter la production de chaleur décarbonée de l’Unité de Valorisation Energétique (UVE) de Montbéliard et permettra d’atteindre, en 2029, un taux total d’Energies Renouvelables et de Récupération (EnR&R) de 97%.
Grâce à cette solution, le réseau de chaleur de Montbéliard évitera l’émission de plus de 6 100 tonnes de CO2 par an, soit l’équivalent de plus de 3 300 véhicules retirés de la circulation. Ce projet permet ainsi à la Ville de Montbéliard de franchir une étape clé de sa transition énergétique et de conforter son action dans la lutte contre le réchauffement climatique et contre la précarité énergétique (grâce notamment à une TVA réduite à 5,5 %, et à un prix ne dépendant plus des fluctuations des prix du gaz et des énergies fossiles).
Un argument de poids pour développer le réseau dont le nombre de raccordements devrait rapidement augmenter. Cette opération bénéficie du soutien financier de l’Etat via le Fonds Chaleur de l’ADEME et du dispositif des Certificats d’Economies d’Energie.