35 nouveaux arbres plantés en entrée de ville à Montbéliard

(photo ToutMontbeliard.com)

C’est l’un des axes de travail en matière de développement durable pour la Ville de Montbéliard. Le verdissement du centre-ville, très minéral, est une priorité. Le dérèglement climatique est là et il faut rapidement mettre en œuvre des mesures susceptibles d’en atténuer les effets, notamment lors des pics de chaleur à la belle saison. La plantation de nouveaux arbres fait partie de ces mesures qui permettent à la fois d’embellir le cadre de vie et de limiter les coups de chaud par leur ombrage.

L’arbre en ville, un allier de poids dans la lutte contre le réchauffement climatique

La présence d’arbres en ville est vitale. Ils jouent un rôle thermorégulateur indiscutable. Qui n’a jamais été se mettre à l’abri de la chaleur sous le couvert d’un arbre centenaire ? Ils contribuent au développement de la biodiversité, captent les rejets de dioxyde de carbone et les polluants de l’air produits localement, et rejettent de l’oxygène. Ils facilitent l’infiltration des eaux pluviales par leur réseau racinaire.

La parcelle Vujovic, idéale pour planter des arbres

Suitée au croisement de la Rue Gambetta et de l’Avenue des Alliés, la parcelle Vujovic, du nom de l’ancien garage automobile qu’elle accueillait, est un lieu idéal pour planter des arbres puisqu’elle est située en entrée de ville, sur axe très fréquenté, et accolée à une école maternelle. Si au départ la parcelle acquise en 2011 par l’Etablissement public foncier (EPF) pour le compte de la Ville, était destinée à recevoir un programme immobilier, il est apparu assez rapidement qu’elle pouvait remplir une autre fonction en faveur de l’environnement et du développement durable. Laissée en jachère pendant quelques années, elle a été, ces deux dernières années, plantée en prairie fleurie avant de recevoir les arbres dont on parle aujourd’hui.

Les jardiniers municipaux ont planté 35 arbres, des érables à feuilles de platane, des bouleaux blancs, du pins sylvestres et des cerisiers à fleurs sur la parcelle de 8,26 ares. Cela constituera un poumon vert en entrée de ville. L’écran végétal protégera la cour d’école et contribuera à limiter les polluants dans l’air liés, notamment, à la circulation automobile. Ce sera également avec les terrains privés alentours un espace de biodiversité.

Un programme de plantations sur plusieurs années

En tout au cours de l’année écoulée, ce sont 350 arbres et arbustes qui ont été plantés à Montbéliard : Près-la Rose avec 26 arbres suite à abattage d’une quinzaine de peupliers ; parking Axone rue Gaston Prétot avec 140 arbres (plants forestiers) ; cœur de quartier Petite-Hollande (secteur Massenet Debussy) avec 22 arbres ; secteur Hexagones pôle de services avec 145 arbres (7 000 plantations en tout) ; parcelle Vujovic avec 35 arbres. Ces plantations vont se poursuivre au cours des années. En janvier 2022, 17 nouveaux arbres viendront agrémenter le centre-ville (place Albert Thomas, rue de l’Ecole Française, rue Clémenceau première et deuxième partie). Une dizaine d’autres plantations pourraient également voir le jour dans secteur piéton d’ici la fin de l’année prochaine ou tout début 2023. Le coût des ces plantations s’élève à un peu plus de 150 000 € hors opération Hexagones.

Montbéliard une ville verte confrontée au réchauffement climatique

Avec ces quatre parcs urbains, ces nombreux jardins et squares publics, ces quelques 3000 arbres d’alignement, Montbéliard est une ville verte et reconnue pour cela puisqu’elle détient les quatre fleurs du concours national des villes et villages fleuris depuis 1991. Pour autant, un effort en matière de nouvelles plantations est nécessaire. Le dérèglement climatique génère en effet des pertes. Certains arbres ne résistent pas aux sécheresses répétées ou aux épisodes de canicule de ces dernières années. Il faut les remplacer par des essences plus résistantes. D’autres sont en souffrance, ou trop vieux et vont à terme disparaître à leur tour. Il faut là anticiper leur perte et planter de jeunes arbres en remplacement, c’est ce qui a été fait sur le Boulevard du 21e Bataillon de chasseurs à pied à la Chiffogne, il y a déjà trois ou quatre ans.

(source communiqué)