Jacques Hélias, ancien Maire de Montbéliard, est mort

Jacques Hélias, Maire de Montbéliard de 2008 à 2014, Président de Pays de Montbéliard Agglomération de 2012 à 2014, est mort ce jeudi 11 décembre 2025 à l’âge de 76 ans.

Pays de Montbéliard Agglomération :
« C’est avec une profonde tristesse que Pays de Montbéliard Agglomération salue la mémoire de Jacques Hélias, ancien Président de l’Agglomération de 2012 à 2014, décédé aujourd’hui à l’âge de 76 ans.
Sous sa présidence, la collectivité a notamment lancé un plan de développement économique ayant permis l’implantation d’Hermès. Il a également inauguré deux bâtiments majeurs du territoire : la Citédo, espace aquatique, en 2012 et le Moloco, salle de musiques actuelles, en 2014.
Les élus et agents de Pays de Montbéliard Agglomération adressent à sa famille, à ses proches et à tous ceux qui ont travaillé à ses côtés leurs sincères condoléances« .

Charles Demouge, Président de Pays de Montbéliard Agglomération :
« C’est avec une profonde tristesse que j’apprends le décès de Jacques Hélias, qui fut président de Pays de Montbéliard Agglomération de 2012 à 2014.
Jacques Hélias a marqué le Pays de Montbéliard par son engagement sans faille et sa vision pour notre agglomération.
Au-delà de ses fonctions, c’était un homme de dialogue, profondément attaché aux valeurs du service public et au développement de notre territoire.
En mon nom personnel et au nom de l’ensemble des élus de Pays de Montbéliard Agglomération, j’adresse à sa famille, à ses proches et à tous ceux qui l’ont côtoyé mes plus sincères condoléances« .

Myriam Chiappa-Kiger Eric Lançon, ancien Adjoint au Maire de Jacques Hélias :
« Nous venons d’apprendre avec émotion et tristesse le décès de Jacques Hélias. Nous sommes confrontés à un dilemme. Comment rendre hommage à un homme qui, toute sa vie, a fui les honneurs et les grands discours ? Il aurait probablement haussé les épaules, tiré une bouffée de sa pipe, et murmuré, l’œil malicieux : « À quoi bon ? » Et pourtant, Jacques, il le faut. Nous avons besoin de dire quel homme tu étais.
Jacques Hélias n’était pas un homme politique comme les autres. Il méprisait les honneurs et les discours qui sonnent parfois faux. Jacques était un homme entier, droit, forgé dans le même moule que son père, Roger Hélias, adjoint d’André Boulloche. De lui, il avait hérité une chose : l’engagement n’est pas une posture, c’est une exigence. Pas pour soi. Pour les autres.
Un engagement militant, d’abord.
Qui se souvient de ce jeune interne, debout aux côtés des femmes, à une époque où elles devaient se battre pour leur droit à disposer de leur corps ? Les infirmières de l’hôpital, elles, n’avaient pas oublié. Elles se souvenaient de son humanité, de ce respect discret mais inébranlable qu’il portait à chacune. Jacques ne brandissait pas ses convictions. Il les incarnait, simplement.
Un engagement d’élu, ensuite.
Conseiller général de Montbéliard Est de 1998 à 2011, puis maire en 2008, et enfin président de l’Agglomération à partir de 2012. Mais peu importait les titres, ce qui comptait, c’était Montbéliard. Sa ville. Il ne la connaissait comme personne, toutes ses rues, tous ses bâtiments, toutes ses particularités architecturales qui avaient façonné notre ville.
Il était attentif au développement harmonieux de la ville, aux ponts que nous devons établir entre les quartiers. Il est aussi à l’origine du quartier des Blancheries. Il a défendu le commerce de proximité avec la création du Biocoop.
C’était un maire qui croyait profondément en sa ville. Aux côtés de Pierre Moscovici, Président de PMA , Jacques Hélias s’était mobilisé pour l’implantation d’Hermés ou pour le sauvetage de PSA en 2012. Nous nous souvenons aussi comment il s’est battu pour avoir un hôtel trois étoiles au centre Montbéliard.
Ses combats étaient à son image, entiers, sans compromis. Jusqu’au déménagement, il s’est opposé à la fusion des hôpitaux de Belfort et de Montbéliard. Il avait compris combien cette fusion se ferait inévitablement au détriment des Montbéliardais et des plus fragiles. Ces derniers mois, malade, il était inquiet au sujet du projet du transfert de l’oncologie du Mittan vers Trévenans.
Tout au long de son mandat de maire, il s’est attaché à mettre en œuvre des politiques sociales, éducatives et culturelles empreintes de justice sociale : Citédo, le Moloco, Les Bains Douches, le regroupement des scènes nationales… Il a préfiguré le projet du Conservatoire inauguré en 2024.
Nous n’oublions pas non plus ses profondes convictions écologiques, portées bien avant qu’elles ne deviennent une mode.
C’était un homme de conviction, sincère et profondément humain. C’est l’image que nous garderons de lui.
A ses enfants, à ses petits-enfants, nous présentons nos sincères condoléances« .

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