L’air que nous respirons est un bien précieux et vital. En moyenne, chaque personne inhale près de 15 000 litres d’air par jour. Préserver sa qualité est essentiel, car la pollution atmosphérique a des effets avérés sur la santé humaine et sur les écosystèmes.
La pollution de l’air est aujourd’hui considérée comme l’une des principales causes évitables de mortalité. En France, environ 40 000 décès prématurés lui sont attribués chaque année, selon Santé Publique France. Les polluants concernés sont nombreux : particules fines, ozone, oxydes d’azote ou encore hydrocarbures aromatiques polycycliques. Ils peuvent provoquer ou aggraver des maladies chroniques, en particulier chez les personnes les plus vulnérables.
Les femmes enceintes, les nourrissons, les enfants, les personnes âgées, les asthmatiques ou celles souffrant de pathologies cardiovasculaires ou respiratoires sont les plus exposées aux risques liés à la pollution de l’air. Contrairement aux idées reçues, les pics de pollution ne sont pas les plus dangereux. C’est la pollution chronique, celle que nous respirons chaque jour, souvent sans nous en rendre compte, qui a les effets les plus durables sur la santé.
Les impacts sur les écosystèmes sont également préoccupants. L’ozone, en particulier, est un polluant oxydant qui, en période estivale, freine la croissance des plantes et réduit les rendements agricoles et forestiers. Les pertes peuvent atteindre 10 à 20 % selon les cultures et les essences, selon les estimations du programme APollO.
La Journée de la qualité de l’air, organisée ce mardi 14 octobre 2025, vise à sensibiliser chacun à cet enjeu majeur de santé environnementale et à encourager les actions favorisant un air plus sain pour tous.
infos > www.atmo-bfc.org

