Géraldine Grangier, Députée Rassemblement National de la 4ème circonscription du Doubs, communique :
« À l’occasion de la journée nationale de mobilisation des pharmaciens ce mardi 1er juillet 2025, j’ai pris la parole dans l’Hémicycle pour alerter solennellement le Gouvernement sur les conséquences dramatiques du projet de plafonnement des remises commerciales sur les médicaments génériques, hybrides et biosimilaires.
« Ce projet technocratique, annoncé par votre ministère le 20 juin 2025, menace jusqu’à 6 000 officines, soit près de 30 % du réseau national. Nos territoires ruraux, déjà sinistrés médicalement, seront les premiers sacrifiés », ai-je déclaré lors de ma question au Gouvernement.
Jusqu’ici plafonnées à 40 %, les remises commerciales constituent une part essentielle de la marge des pharmacies. Le projet du Gouvernement prévoit de les abaisser à 20-25 %, voire 15 % pour les biosimilaires, mettant en péril l’équilibre économique de milliers d’officines et menaçant 20 % des emplois du secteur, soit près de 50 000 professionnels qualifiés.
Dès aujourd’hui, les premières conséquences se feront sentir : arrêt des gardes, ralentissement administratif avec l’assurance maladie… Et dès septembre, c’est la suspension de la télétransmission, les licenciements, l’arrêt des campagnes vaccinales, et l’impossibilité de délivrer certains traitements.
Face à ce que je qualifie d’ »effondrement silencieux » de notre système de santé de proximité, je demande le retrait immédiat de ce projet et le maintien de la réglementation actuelle, avec un plafond de remises à 40 %.
« En France, ce sont 4 millions de personnes qui entrent chaque jour dans une pharmacie. Protéger les pharmacies, c’est protéger la santé des Français. Allez-vous enfin entendre la détresse des pharmaciens et des patients ? Ou faut-il attendre la grève générale annoncée pour septembre ? », ai-je conclu.
Avec le Rassemblement National, je réaffirme mon soutien aux pharmaciens mobilisés et ma volonté de défendre un maillage officinal fort, garant de l’accès aux soins pour tous« .
