Géraldine Grangier, Députée Rassemblement National de la 4ème circonscription du Doubs, réagit à notre article « Des supporters du FC Sochaux-Montbéliard saccagent le stade de Nancy et dégradent à Montbéliard » :
« Je tiens à condamner avec la plus grande fermeté les violences qui ont éclaté aux abords du Stade Bonal dans la nuit du 14 au 15 février 2025. Ces affrontements d’une rare intensité, ayant conduit à des agressions contre les forces de l’ordre et des dégradations matérielles, sont inacceptables et ne peuvent rester impunis.
Le sport doit être un facteur de cohésion sociale et un vecteur de valeurs positives. Il ne saurait en aucun cas devenir le reflet des tensions et violences qui agitent notre société. Un stade de football est un lieu de passion, de partage et d’engagement, non un terrain d’affrontement entre supporters et forces de l’ordre.
Il est particulièrement regrettable de constater qu’après les efforts considérables de la collectivité pour assurer la survie et l’excellence du Football Club Sochaux-Montbéliard (FCSM), ces événements viennent ternir l’image d’un club historique soutenu avec ferveur par des milliers de citoyens. Rappelons que la pérennité du club a été assurée en grande partie grâce à l’engagement financier des collectivités, donc des contribuables. Ces derniers sont aujourd’hui bien mal récompensés par de tels agissements.
Je réaffirme mon soutien total aux forces de l’ordre qui ont été violemment prises à partie. Je salue leur professionnalisme face à une situation délicate et dangereuse. La sécurité publique doit demeurer une priorité absolue, et il est indispensable que ces faits soient traités avec la plus grande rigueur par la justice afin que leurs auteurs soient identifiés et sanctionnés à la hauteur de leur responsabilité. La violence ne saurait avoir sa place ni dans le football, ni dans nos villes.
J’appelle au retour à un esprit sportif respectueux, où le club, ses supporters et la collectivité peuvent continuer à porter haut les couleurs du football en Nord Franche-Comté dans un cadre serein et apaisé« .
