Le Parti Communiste Français, la Fédération du Doubs, communique :
« Face à l’annonce de la fermeture de 88 classes dans des quartiers populaires de Besançon, ainsi qu’à Bethoncourt, Sochaux et d’autres villes déjà fragilisées, le Parti Communiste Français (PCF) exprime son indignation la plus totale. Ces fermetures décidées par le Directeur des Services Départementaux de l’Éducation Nationale témoignent d’une vision déconnectée des réalités sociales et éducatives locales.
L’école doit être un lieu d’égalité, d’inclusion et de solidarité, où les valeurs de la République prennent toute leur ampleur. En fermant des classes dans des zones déjà en difficulté, cette décision inflige un coup supplémentaire aux enfants des quartiers populaires, à leurs familles et à la qualité de l’enseignement. C’est une nouvelle illustration de la politique d’austérité menée par le gouvernement, qui sacrifie l’avenir de notre jeunesse pour des considérations budgétaires.
La fermeture de ces classes ne fera qu’aggraver les conditions de travail des enseignants et l’accueil des élèves. Avec des effectifs encore plus nombreux et des ressources de plus en plus limitées, le personnel éducatif sera contraint de faire face à une charge de travail démesurée, dans des conditions qui empêcheront les élèves de recevoir l’attention et l’accompagnement qu’ils méritent.
Dans les quartiers populaires de Besançon, Bethoncourt, Sochaux et d’autres, l’école représente bien plus qu’un simple lieu d’enseignement : elle est un vecteur d’ascension sociale et d’insertion pour de nombreux jeunes. En la privant des moyens nécessaires pour bien fonctionner, ce gouvernement condamne une partie de notre jeunesse à des inégalités de chances encore plus profondes. Ce un an et demi après les émeutes de 2023 et en pleine extension de la cité éducative qui voulait donner plus de moyens aux quartiers populaires
Le PCF se battra aux côtés des enseignants, des parents d’élèves et de toutes celles et ceux qui luttent pour une école républicaine et égalitaire. Nous exigeons l’annulation immédiate de ces fermetures de classes, ainsi que des moyens suffisants pour garantir un enseignement de qualité partout, et notamment dans les territoires les plus précaires.
Nous appelons à la mobilisation générale pour défendre l’école publique et dénoncer cette politique qui ne fait qu’aggraver les inégalités sociales« .
