L’Université de Franche-Comté communique :
« Engagée pour la défense d’une université publique au service de sa jeunesse et de son territoire, Macha Woronoff, Présidente de l’université de Franche-Comté soutient pleinement l’action inédite initiée par France universités auprès du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche.
Ce jeudi 21 novembre 2024, les Présidentes et Présidents ont en effet alerté le Ministre sur la situation financière intenable des universités, conséquence des mesures nationales prises par l’État sans qu’elles ne soient compensées. Ils lui ont exprimé tout à la fois leur crainte et leur colère. Ainsi, pour l’Université de Franche-Comté, les mesures salariales ont représenté une charge supplémentaire de 5 millions d’euros depuis 2022. Si le Gouvernement confirmait son intention d’augmenter le Compte d’Affectation Spéciale pension (CAS) et de créer un fonds de solidarité prélevé sur la subvention pour charges de service public (SCSP), c’est un nouveau surcoût estimé à presque 4 millions d’euros qu’il lui faudrait financer sur son budget 2025.
Les Présidentes et Présidents ont prévenu le ministre : le Gouvernement doit aujourd’hui assumer les décisions qu’il prend. Les universités ne pourront plus les absorber. Si leurs revendications n’étaient pas prises en compte, l’État prendrait la responsabilité de contraindre les universités à n’avoir d’autres choix que de : baisser les capacités d’accueil sur Parcoursup et donc le nombre de places pour les futurs bacheliers ; fermer des sites universitaires délocalisés ; arrêter la rénovation de son patrimoine immobilier ; réduire le niveau de service, par exemple le nombre de BU.
Université de valeurs, l’Université de Franche-Comté regretterait d’être condamnée à dégrader la qualité de ses formations et de sa recherche qui se ferait au détriment de l’avenir de sa jeunesse. En outre, il y a une mesure que la Présidente de l’Université de Franche Comté refuserait de mettre en œuvre : l’augmentation des droits d’inscription ; décision qui serait particulièrement indécente dans une période où les étudiantes et étudiants subissent une grande précarité« .