Journée de la qualité de l’air, samedi 14 octobre 2023, une journée dédiée, car l’air est un bien précieux et vital. Chaque jour, nous respirons en moyenne 15 000 litres d’air, avec tout ce qu’il contient. Les effets de la pollution de l’air tant sur notre santé que sur celle des écosystèmes ne sont plus à démontrer, sans cesse détaillés dans de nombreuses études. Favoriser une bonne qualité de l’air est donc primordial.
La qualité de l’air, véritable enjeu de santé environnementale
L’air que nous respirons, ou auquel nos écosystèmes sont exposés, contient divers polluants qui peuvent être nocifs : particules fines, ozone ou encore hydrocarbures aromatiques polycycliques, pour ne citer qu’eux. La pollution atmosphérique impacte la santé humaine et constitue l’une des principales causes évitables de mortalité, mais également, et pas suffisamment exprimé à ce jour, de morbidité entrainant une dégradation de la qualité de vie au quotidien. Les populations principalement touchées sont les personnes vulnérables et les personnes sensibles, du fait généralement de leur capital santé ou de leur âge, ce qui accélère et/ou renforce les symptômes suite à l’exposition à un air pollué. A noter, que contrairement aux idées reçues, ce n’est pas uniquement lors des pics de pollution que notre santé est la plus menacée. En réalité, ce sont les niveaux de pollution que nous respirons tous les jours qui ont les impacts les plus conséquents.
Si l’impact sur l’Homme est connu, l’impact sur nos écosystèmes reste encore assez méconnu. L’ozone, polluant oxydant présent essentiellement l’été, vient ainsi réduire la croissance des plantes, et par effet croisés, réduire les rendements agricoles et forestiers. Entre 10 et 20% pour l’unique Bourgogne-Franche-Comté à l’horizon 2030 selon les espèces.
Qui sont les plus fragiles ?
Sont considérés comme « vulnérables » à la pollution de l’air : les femmes enceintes, les nourrissons et jeunes enfants, les personnes de plus de 65 ans, les personnes souffrant de pathologies cardiovasculaires, insuffisants cardiaques ou respiratoires, les asthmatiques. Sont considérés comme « sensibles » les personnes se reconnaissant comme sensibles lors des pics de pollution et/ou dont les symptômes apparaissent ou sont amplifiés lors des pics. Certaines personnes, de par leur activité (tabagisme, sport), peuvent également être plus exposées à la pollution de l’air.
infos > www.atmo-bfc.org