Parti Communiste : « Nous demandons la dissolution immédiate de tous les groupes d’extrême-droite violents »

Le Parti Communiste Français du Pays de Montbéliard communique :

« Le Maire de Saint-Brevin (44-Loire Atlantique) a annoncé sa démission hier. Sa décision fait suite à l’incendie de son maison et de sa voiture. Depuis des mois, l’extrême-droite fait régner un climat de terreur dans sa commune pour tenter de faire échec à l’installation d’un centre d’hébergement pour réfugiés. Ce Maire avait pourtant alerté les services de l’État. Ses alertes n’ont pas été entendues. Cet événement est d’autant plus dramatique qu’il n’est pas isolé.

Chez nous en Franche-Comté, dans la nuit du 27 au 28 août 2022, un véritable défilé néonazi a eu lieu dans les rues de Besançon. Saluts nazis, tapage nocturne du style « Besançon est national-socialiste », « Sieg Heil », insultes proférées contre des clients en terrasses… Le tout étant suivi de réactions pour le moins tièdes des autorités locales. En janvier, la commune de Callac dans les Côtes d’Armor avait dû abandonner son projet d’insertion pour les réfugiés après le harcèlement incessant de la fachosphère. Laure-Line Inderbitzin, adjointe PCF au Maire de Callac, avait subi des menaces de mort. Le 6 mai dernier, une manifestation néo-nazie s’est tenue dans les rues de Paris. Pendant deux jours, le Préfet de Police et la Première ministre se sont relayés pour justifier son autorisation. Il a fallu les protestations venues de toutes parts pour que le Ministre de l’intérieur annonce l’interdiction des manifestations émanant de cette mouvance à l’avenir.

Trop occupé à dénoncer la gauche et son soutien au mouvement social contre la réforme des retraites, le gouvernement laisse depuis trop longtemps l’extrême-droite déployer sa violence en toute impunité. Il est temps de prendre au sérieux la menace que ces diffuseurs de haine, de peur et d’intolérance représentent pour la société.

Comme nous l’avions fait avec « Le Front Comtois », nous demandons la dissolution immédiate de tous ces groupes d’extrême-droite violents, le renforcement des moyens de renseignements dédiés à leur surveillance et l’inéligibilité de toute personne condamnée pour des propos ou des actes racistes et antisémites« .