La France Insoumise du Pays de Montbéliard communique :
« Mardi 21 février 2023, trois camarades de LFI sont allés à la rencontre des salariés en grève chez Castmetal à Sainte-Suzanne pour les assurer de leur soutien et proposer de l’aide, qui pourrait prendre la forme de soutien financier à leur caisse de grève s’ils décident d’en organiser une. L’usine de Sainte-Suzanne emploie 80 salariés en CDI et 30 en intérim. Elle fait partie du groupe Safe dont le siège est à Lyon et qui a des usines en France et à l’international. Le groupe a un chiffre d’affaires annuel de 350 millions d’euros. A Sainte-Suzanne, les salariés fabriquent principalement des grosses pièces de camion.
Les ouvriers sont en grève depuis le 14 février 2023 pour les salaires. Après quatre réunions de NAO (négociations annuelles obligatoires), le directeur proposait 4,2% d’AG + 0,3% de conditionnel et 0,8% d’AI (AG : augmentation générale ; AI : augmentation individuelle). Les grévistes ont expliqué que l’AI, pour eux, ça ne compte pas, car elle est donnée à la tête du client. Après 7 jours de grève, le patron a proposé 4,5% au lieu de 4,2%. Mais les grévistes veulent une augmentation de 200 €. Les grévistes rencontrés font partie de la CGT mais ils ne souhaitent pas mettre cette appartenance en avant car d’une part la grève est partie de la base et d’autre part ils ne veulent pas donner l’occasion au patron de dire que la CGT se fait voir pour préparer les élections professionnelles. Les grévistes ont expliqué qu’ils se battaient aussi pour leurs enfants car aujourd’hui ce n’est plus possible de leur payer des études, par exemple. Ils ont bien évidemment fait le lien avec la bataille des retraites et sont très satisfaits de l’unité syndicale. Ils font également le lien avec les 4,5 millions que le patron a eu en « prêts COVID ». Les militants de LFI gardent contact, à suivre…« .
