Géraldine Grangier : « Violence dans nos lycées, stop ! »

Géraldine Grangier, Députée Rassemblement National de la 4ème Circonscription du Doubs, communique :

« Le mardi 6 décembre 2022 un professeur du Lycée Germaine Tillion de Montbéliard a vu son véhicule personnel détruit volontairement par un engin incendiaire en plein après-midi, alors qu’elle dispensait ses cours. Le corps enseignant sous le choc dénonce des problèmes récurrents d’incivilités, d’insolences et de menaces.

Doit-on attendre la mise en cause physique d’un personnel enseignant pour avoir une réaction de fermeté ? Géraldine Grangier rappelle que la sécurité est un droit pour tous, et particulièrement pour ceux qui dispensent l’enseignement au sein des écoles collèges et lycées. Aujourd’hui l’éducation nationale et son administration ne peut se contenter de la politique de l’autruche ou d’une comptine sur l’air du tout va bien ! Les mêmes causes produisant les mêmes effets, le drame de Samuel PATY ne doit pas être oublié.

Le Rassemblement National à l’Assemblée nationale, porte le programme de fermeté de Marine LE PEN, la violence n’est pas une fatalité les réponses existent :
– sanction de l’absence d’assiduité et des comportements antiscolaires qui prévoit la suspension des allocations familiales et des bourses en cas de perturbations graves et répétées au sein des établissements
– instauration de peines planchers appliquées par les conseils de discipline, fin de la culture de la dissimulation des difficultés disciplinaires et de la doctrine du «pas de vague » en cours dans l’éducation nationale
– utilisation systématique par l’institution scolaire de l’article 433-5 du code pénal relatif aux outrages aux personnes chargées d’une mission de service public lorsque les faits ont été commis à l’intérieur d’un établissement scolaire, avec peine de 6 mois d’emprisonnement et de 7 500 € d’amende ; signalement et plainte obligatoire par le chef d’établissement ou l’autorité académique
– généralisation et renforcement de la vidéo protection pour qu’aucun acte de violence commis contre des élèves ou le corps éducatif ne reste impuni faute de preuves« .

(source communiqué)