Nicolas Pacquot écrit à Gérald Darmanin suite aux violences urbaines à Montbéliard Chiffogne

Nicolas Pacquot, Député Renaissance de la 3ème Circonscription du Doubs (photo Pose b / Christine Biau)

Nicolas Pacquot, Député Renaissance de la 3ème circonscription du Doubs, a écrit à Gérald Darmanin, Ministre de l’Intérieur, suite aux violences urbaines à Montbéliard quartier de la Chiffogne :

« (…) Le 29 septembre dernier, je vous ai interpellé concernant une demande de renfort des effectifs de la CISP Montbéliard-Héricourt, afin qu’ils correspondent aux réalités des besoins de mon territoire. Or, ces besoins sont aujourd’hui criants. En effet, Montbéliard est à nouveau le théâtre de violences urbaines insupportables. À la Petite Hollande est venu s’ajouter depuis plus de 6 mois le quartier de la Chiffogne.

Incendies volontaires, rodéos, tapages nocturnes, provocations, trafic de drogue, tags haineux envers la municipalité, la police etc. sont désormais le lot quotidien des habitants de ce quartier, pourtant réputé jusqu’ici sans histoire. Chaque nuit, ils vivent un véritable enfer. Ils sont terrorisés, n’osant même plus sortir leurs poubelles. La presse s’en est fait l’écho à plusieurs reprises, ces derniers jours.

Cette escalade de violences a franchi un nouveau cap ce week-end avec l’incendie volontaire d’une aire de jeu et du centre social « L’envol » (notre info du 31/10/2022). On touche là à deux symboles de la vie du quartier, en lien avec l’enfance et la jeunesse. Preuve en est que cette bande de voyous n’a plus aucune limite.

Dans la nuit du 31 octobre 2022 au 1er novembre 2022, 85 gendarmes mobiles ont été dépêchés sur place pour faire face à cette recrudescence de violence. Une action que je salue. Deux interpellations ont d’ailleurs eu lieu. Malgré cela, ces individus n’ont pas hésité à prendre pour cible les pompiers par un tir de mortier d’artifice et tenter d’attirer des policiers dans des guet-apens.

Monsieur le Ministre, il faut que cesse au plus vite ce sentiment d’impunité et ces comportements qui portent atteintes à nos valeurs républicaines et « pourrissent » la vie d’un quartier. La réponse de l’État doit être extrêmement ferme, y compris au niveau judiciaire et je pense, tout comme Madame le Maire Marie-Noëlle Biguinet, qu’un renfort des effectifs de police est absolument nécessaire, eu égard à ces nouvelles réalités de terrain. La présence de CRS serait également souhaitable jusqu’à un apaisement de cette situation (…) ».

(source communiqué)