PMA, Groupe E. PMA72 : traitement des ordures ménagères

Le groupe « Ensemble pour PMA 72 » siégeant à Pays de Montbéliard Agglomération et représenté par Damien Charlet, Président de groupe, s’exprime :

« Une fois de plus, nous sommes profondément choqués par les propos d’un article de L’Est Républicain du 18 octobre 2021 (www.estrepublicain.fr). L’impartialité dont devrait faire preuve le journaliste est bien mis à mal puisqu’il exprime très ouvertement et sans filtre l’argumentaire du groupe I&S. Il reprend les propos de Damien Meslot sans aucune nuance et présente les discussions du Pôle Métropolitain comme une guerre entre la modernité belfortaine et l’absence de vision montbéliardaise. Cette vision partiale et réductrice des échanges tenus vendredi soir, ne saurait masquer l’importance de ce dossier qui comporte des enjeux économiques et environnementaux nous engageant devant les citoyens et les générations à venir.

C’est pourquoi nous tenons à rappeler clairement notre position : nous ne cherchons ni à ralentir les dossiers ni à multiplier les études mais demandons des réponses précises aux questions que l’on pose au nom des citoyens que nous représentons.

Au cœur des années 90, les élus avaient opté pour une réutilisation directe de l’énergie produite par nos déchets pour chauffer tout un quartier, la Petite Hollande à Montbéliard et bon nombre de services publics. Au-delà de l’avantage indéniable d’une mutualisation à l’échelle urbaine, le choix du SERTRID nous permettrait-il de conserver ces choix innovants et écologiques, sans détruire les milieux naturels, sans déperdition de chaleur, sans occasionner des travaux pharaoniques, ni aggraver notre bilan carbone de façon exagérée en mettant sur l’autoroute un flux de camions important.

L’argent public n’est pas seulement celui qu’on engage en investissement. C’est aussi celui qu’on engage à long terme dans le fonctionnement. Or un certain nombre de questions restent en suspens en ce qui concerne le choix du SERTRID : l’usine d’incinération de Bourogne est-elle en capacité d’accueillir tous les déchets de PMA ? Quelle est sa durée de vie réelle et combien de temps répondra-t-elle encore aux normes en vigueur pour ce type de structures ? Quel est pour PMA le plan de financement ? Quel est le prix d’exploitation de la tonne de déchets la première année et au-delà ? Aurons-nous à rembourser les dettes du SERTRID ?

Notre groupe n’a aucune attitude dogmatique, mais il nous paraît impossible d’exprimer un point de vue sans ces précisions. Nous ne comprenons pas comment élus ou journalistes peuvent exprimer une opinion tranchée sans cela. Il n’y a dans ce dossier aucune place pour l’intimidation ni pour la précipitation. Nous voulons prendre des décisions éclairées, responsables et durables. D’ailleurs, le travail est en cours, avec des représentants des trois groupes politiques de PMA, ce qui garantit l’impartialité et la transparence de la future décision. L’enjeu n’est pas de faire plaisir à Damien Meslot mais de bel et bien trouver la solution la plus pérenne et avantageuse mais qui devra aussi être respectueuse d’une construction équilibrée de l’aire urbaine. Un enjeu qui devrait normalement être partagé par l’ensemble des conseillers communautaires montbéliardais…« .

(source communiqué)22

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