Génération Ecologie : réaction à la réclamation de la régulation du loup

Génération Ecologie Bourgogne-Franche-Comté s’exprime :

« Génération Écologie Bourgogne-Franche-Comté réagit pour donner suite aux manifestations du 15 octobre 2021 des éleveurs qui réclament la régulation du loup. Génération Écologie Bourgogne-Franche-Comté rappelle que l’abattage du loup n’est pas LA solution, puisqu’il agit comme régulateur de certaines espèces (cervidés, sangliers…), et est essentiel à l’équilibre des écosystèmes en permettant à d’autres espèces, comme certains rapaces, de se nourrir.

Par ailleurs, les loups sont des animaux qui vivent le plus souvent en meute, et tuer les mâles dominants ne contribue qu’à provoquer la désorganisation d’une meute et générer ainsi des comportements de chasse inhabituels, provoquant l’effet inverse recherché. Le loup reste également une espèce protégée par la convention de Berne que la France a signée en 1979 puis ratifiée en 1990. Par ailleurs, il faut rappeler qu’en France, des dérogations permettent chaque année l’abattage d’environ 20% de la population de loups soit environ une centaine d’individus.

L’agropastoralisme reste une activité essentielle à l’entretien des milieux naturels, et c’est en prenant en compte les intérêts des éleveurs que Génération Écologie BFC demande la mise en place de solutions concrètes pour favoriser la cohabitation entre l’homme et le loup. Ces solutions existent : clôtures électriques, chiens de protection et surveillance humaine… Elles ont fait leurs preuves chez certains éleveurs. L’exemple de l’Espagne et de l’Italie prouve la possible cohabitation entre les loups et les humains, à condition de respecter les conditions écologiques, économiques et sociales en adéquation avec la géographie du territoire.

Dans une société qui avait éradiqué le loup et à l’heure où tous les scientifiques nous alertent sur l’effondrement de la biodiversité, Génération Écologie Bourgogne-Franche-Comté, appelle, pour le bien collectif, à mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour réapprendre à vivre avec« .

(source communiqué)