Frédéric Barbier : « J’ai voté en faveur de la proposition de loi relative à la sécurité globale »

Frédéric Barbier, Député de la 4ème Circonscription du Doubs (photo Facebook "Frédéric Barbier")

Frédéric Barbier, Député de la 4ème Circonscription du Doubs, s’exprime sur son vote pour la proposition de loi relative à la sécurité globale :

« J’ai solennellement voté en faveur de la proposition de loi relative à la sécurité globale ce mardi 24 novembre 2020 à l’Assemblée Nationale. Le Président de la République s’est engagé auprès des forces de l’ordre à renforcer leur protection. Il est en effet de notre devoir de protéger les Français et ceux qui les protègent. Il était temps de contrer la progression du nombre de menaces et d’agressions dont sont victimes nos forces de l’ordre. Parce que la loi s’inscrit dans le strict respect du droit à la vie privée et de la liberté d’information, elle s’accorde parfaitement avec l’esprit de la gauche républicaine qui guide mon action politique.

La loi vise à structurer le secteur déjà existant de la sécurité privée, en consolidant les exigences en termes de formation des agents et en renforçant les contrôles. Parallèlement, le Gouvernement tient sa promesse de recruter 10 000 agents des forces de l’ordre sur cinq ans après des années de suppressions de postes. Concernant l’utilisation des drones, la loi répond à une demande de la CNIL et du Conseil d’Etat de clarifier le cadre pour garantir davantage encore le respect des libertés et droits fondamentaux.

Quant à l’accès en temps réel aux images des caméras piétons, il est strictement limité aux cas où la sécurité des personnes et des biens est
menacée et au poste de commandement du service concerné par l’intervention. Il doit uniquement permettre d’obtenir des informations utiles à la sécurisation des personnels impliqués dans l’intervention et à l’ajustement du nombre d’agents proportionné à la difficulté l’e l’intervention. Enfin, seule constituera un délit la diffusion de l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un agent avec l’intention manifeste de nuire à son intégrité physique ou psychique, par un appel à la violence ou des menaces de mort. Par un amendement, nous avons réaffirmé que le texte n’entravait pas la liberté de la presse. Ainsi, cette loi garantit cette liberté fondamentale tout en protégeant nos forces de l’ordre« .