Eric Lançon : réaction aux derniers évènements de violence urbaine à la Petite Hollande de Montbéliard

Eric Lançon (photo Eric Lançon)

Eric Lançon, Conseiller municipal de Montbéliard groupe « Montbéliard en commun, Ecologique et Solidaire », communique suite aux violences urbaines dans le quartier de la Petite Hollande de Montbéliard du jeudi 8 octobre 2020 (notre info du 09/10/2020) :

« La situation dans le quartier de la Petite Hollande continue de se dégrader. Depuis trois nuits, les habitants subissent à nouveau des flambées de violence. Lors du dernier conseil municipal, nous avions dénoncé et condamné fermement toutes les exactions, faits de violence sur les personnes et les biens commis depuis trop longtemps. Nous les condamnons à nouveau et réaffirmons que tous les habitants de Montbéliard, quels qu’ils soient, ont droit à la sécurité, droit fondamental.

L’insécurité est un fait politique : elle appelle des réponses de la puissance publique, de l’Etat. Oui, il faut que cela cesse, que la police et la justice puissent faire leur travail, et que des moyens humains leur soient réellement réaffectés. Le gouvernement reste sourd à ces appels : il manque des fonctionnaires dans la police, la justice, dans l’éducation. Nous le dénonçons à nouveau. L’insécurité appelle aussi des réponses de la part de la municipalité. Les fortes inégalités d’investissement pour le vivre ensemble entre les différents quartiers de notre ville conduisent à un séparatisme social. Tout cela ne peut être que le ferment de divisions et de pertes de confiance dans notre République, celle qui nous unit, dans l’égalité.

Afin que tous les Montbéliardais croient encore dans notre République et dans la capacité d’agir d’une municipalité, nous demandons à Madame le Maire :
– de remettre de l’humain et de la présence humaine dans toute notre ville,
– d’initier de véritables cellules de veille sécurité réunissant régulièrement police nationale et municipale, justice, éducation, travailleurs sociaux, associations, commerçants et habitants pour anticiper et réduire le passage à l’acte violent de certains jeunes,
– de mettre enfin en œuvre une démocratie de proximité : de réunir pour informer, rassurer les habitants et les faire participer à la tranquillisation de leur quartier,
– de valoriser de manière régulière les bonnes pratiques, les jeunes en réussite, les parents investis, les commerces qui s’implantent« .