Durant le Conseil municipal du lundi 17 février 2020 le budget primitif 2020 a été abordé. Le budget primitif 2020 s’inscrit dans la continuité du précédent alliant maîtrise des dépenses et investissements. L’enveloppe global du budget primitif s’élève à 63,3 millions d’Euros. Cette enveloppe se répartit de la manière suivante : section fonctionnement (salaires, frais de fonctionnement, fluides énergies…) pour 42,7 millions d’Euros ; section Investissement (construction, travaux, acquisitions de matériels…) pour 20,6 millions d’Euros. L’épargne brute (avant paiement de l’annuité de la dette) s’élève à 4,2 millions d’Euros. L’épargne nette, déduction faite de l’annuité de la dette soit 3,5 millions d’Euros, s’élève à 700 000 €. Elle sera directement affectée à l’investissement (autofinancement). En complément, un emprunt (dit emprunt d’équilibre) sera réalisé pour un montant de 4,5 millions d’Euros. Les taux extrêmement bas actuellement en vigueur, de même que la réduction de la dette, – 8 millions d’Euros par rapport à 2014 autorise la collectivité à augmenter très légèrement l’encours de la dette, le portant de 31,4 millions d’Euros en 2019 à 32,5 millions d’Euros en 2020. La capacité de désendettement de la Ville, c’est-à-dire le nombre d’années nécessaires pour résorber la dette dans sa totalité si l’on y consacrait la totalité de l’épargne brute, sera ainsi à la fin de l’année de 7,5 ans. Soit bien en deçà du seuil des 12 ans, jugé comme critique. A noter que les taux des taxes locales restent inchangés.
En matière de fonctionnement, on peut souligner le statuquo de la masse salariale (21,4 millions d’Euros) nonobstant un renforcement des emplois pérennes. Les subventions attribuées aux associations sont également stables avec une enveloppe de 4,8 millions d’Euros, dont 2,5 millions d’Euros au Centre communal d’action sociale. A cela s’ajoute des avantages en nature (mise à disposition de locaux, prêts de matériels) que l’on chiffre à 3,4 millions d’Euros. Dans cette quasi stabilité générale, il faut toutefois relever la hausse du coût des énergies qui, malgré les efforts réalisés ces dernières années pour réduire les consommations, le plus bel exemple en est la construction de l’école Louis Souvet, induit une dépense supplémentaire de l’ordre de 300 000 € pour l’exercice 2020. Les charges financières (poids des intérêts de la dette diminuent de 9% entre 2019 et 2020 (-78 500 €).
En termes d’investissements, on peut citer les principales opérations dans le cadre des autorisations de programme ajustées qui bénéficient en 2020 de crédits de paiement à hauteur de 6,4 millions d’Euros : le démarrage effectif des travaux à la Petite-Hollande autour des Hexagones (nouveau centre commercial et pôle de services) 1,7 millions d’Euros ; la poursuite du programme de redynamisation du centre-ville 1,4 millions d’Euros ; une première dotation pour la construction du Conservatoire 1,2 millions d’Euros ; un reliquat sur la construction de l’école Louis Souvet 676 000 € ; le démarrage des travaux à la maison Hirsch en vue du transfert du CCSV à Velotte 426 000 € ; des aménagements aux Blancheries 450 000 € ; des travaux à la Médiathèque 263 000 € ; le démarrage des travaux du pôle Lou Blazer à la Chiffogne 300 000 €. A cela s’ajoutent les investissements courants (travaux, acquisition de matériels, véhicules…) pour 5,5 millions d’Euros.
(texte Ville de Montbéliard)
