Marie-Noëlle Biguinet : « Municipales 2020 à Montbéliard, triste départ »

Marie Noëlle Biguinet, Maire de Montbéliard, 2ème Vice-Présidente de Pays de Montbéliard Agglomération (photo Marie-Noëlle Biguinet)

Le comité de soutien de Marie-Noëlle Biguinet, Maire de Montbéliard, communique au sujet d’une tribune d’Eric Lançon, Conseiller municipal d’opposition à Montbéliard et candidat aux Municipales 2020 à Montbéliard, publiée dans le Montbéliard l’Essentiel, magazine de la Ville de Montbéliard :

« La tribune de l’opposition dans Montbéliard l’Essentiel de juillet-août 2019 est, pour l’opposition, une véritable entrée en campagne. Et au canon ! Vous avez bien lu : « peu de projets… réalisations petits bras, absence de vision » et pour couronner le tout, « mensonges » de notre Maire. Rien que cela ! Leur critique est étayé par la liste incroyable ci-dessous, le bilan selon eux, des investissements 2014-2020 :
– Chiffogne/Citadelle, 0 € : on oublie le pole association Lou Blazer et surtout l’avancement de la réhabilitation de l’hôpital, qu’ils critiquent car repris par un privé, eux, qui n’avaient absolument rien fait, aucun dossier, sans réflexion sur ce sujet !
– Petite-Hollande, 0 € : ça, c’est le bouquet ! après le chauffage à prix réduit, la plaine de jeux, la sécurisation piscine et les nouveaux jeux, l’école d’infirmières, les dos d’âne de sécurisation des écoles, la résidence étudiants, le début des travaux de la clinique, du centre commercial et médical des hexagones (16 M€), de l’ADAPEI (120 emplois in situ), etc. et les dizaines de millions de l’ANRU !
– centre-ville, 6 M€ : ils ont dû compter la rue de la Schliffe, financée par PMA
– Grands-Jardins, 3,5 M€ : l’Ecole Sous-la-Chaux étant le seul investissement qui leur parait intéressant… mais qu’ils n’ont pas été capables de faire…

Où sont les mensonges ?!!

Chacun sait l’importance que donne notre Maire à l’honnêteté dans les rapports avec les gens et quels efforts elle a dû faire pour que les promesses du Programme 2014 soient tenues. Parce qu’elles l’ont été ! Sans augmenter les impôts, malgré la situation financière trouvée à l’arrivée, bien pire que prévue. Une campagne, c’est bilan contre bilan et projet contre projet, on peut naturellement critiquer les réalisations des prédécesseurs, nous avions pointés ceux de la mandature précédente et nous pointerons demain les « exploits » des uns et des autres, à Montbéliard ou ailleurs, mais affirmer que notre maire ment, sur la base de tels chiffrages, cet état d’esprit mensonger est absolument indigne !

Nous venons également de voir Denis Sommer se glorifier que Faurecia Bavans se portait bien (notre info du 28/06/2019). Au prétexte qu’il était Vice-Président de la Région lorsque cette entreprise a fait le choix de se développer sur le site de Bavans. On se souvient pourtant combien Pierre Moscovici, Président de l’Agglomération à l’époque, avait alors expliqué (et ré-expliqué…) qu’on lui devait tout sur ce beau résultat… Certes, la Région, comme l’Etat et PMA, a participé, mais on a guère vu ni entendu Denis Sommer à cette époque… En tout cas, laisser entendre aujourd’hui de cette manière sournoise qu’il aurait eu une importance majeure dans la décision de Faurecia de 2008 n’est qu’une reconstruction mensongère du passé. Une tentative pathétique, sans doute pour tenter de contrebalancer ses exploits financiers à Grand-Charmont. Une manipulation de cette histoire, en réalité.

Voilà une bien triste introduction à la campagne, si elle devait se poursuivre sur ce genre d’arguments triviaux ou sournois, mensongers et manipulateurs. Nous avons déjà vécu en 2008 avec Jacques Hélias une campagne sur base de mensonges et de projets non finançables, les électeurs y avaient cru. Eric Lançon a soutenu sans faille cette politique catastrophique des projets inadaptés couteux. On a vu ce que ça a donné : à la fin, ils n’avaient plus qu’une solution, augmenter les impôts. Comme à Grand-Charmont (+30% )… Gestion irresponsable, naturellement sanctionnée en 2014.

Gageons que ce message sera entendu et que cet état d’esprit va laisser place à une campagne saine : des bilans vrais et imputés aux véritables responsables, sans s’approprier les réussites des autres, et dans la vérité sur nos possibilités économiques, avec des projets dans l’intérêt général et réalisables sans pratiquer la cavalerie financière du passé qui amène irrémédiablement par la suite, soit au plan d’économie sérieux (comme cela a dû être fait à Montbéliard), soit aux fortes augmentations d’impôts (comme cela n’a pas manqué à Grand-Charmont)« .