Marie-Noëlle Biguinet : « contre les rodéos à Montbéliard, les choses bougent sérieusement »

Marie Noëlle Biguinet, Maire de Montbéliard, 2ème Vice-Présidente de Pays de Montbéliard Agglomération (photo Marie-Noëlle Biguinet)

Le comité de soutien de Marie-Noëlle Biguinet, Maire de Montbéliard, communique au sujet des rodéos à Montbéliard :

« Après tant d’incivilités, de rodéos jour et nuit dangereux pour les pilotes (vitesse, roue arrière, sans casque) et qui pourrit littéralement la vie des habitants de Montbéliard par le vacarme de ces équipées sauvages jusqu’à 3h du matin sous les fenêtres des gens ; après l’agression d’un père de famille qui avait osé morigéner un jeune qui passait et repassait à toute vitesse au raz de ses enfants sur un sentier piéton, un danger public qui en plus, cassait les oreilles de tout le monde, « On se retrouvera » avait entendu le père de famille, ils l’ont retrouvé le lendemain : une vingtaine de ces individus l’ont roué de coups de poings, de pieds, de barres de fer…, la Police avertie est heureusement arrivée à temps : hospitalisation, contusions, points de sutures, arrêt maladie… Le pire a été évité, cette fois… ; après des dizaines d’appels au 17 pour faire cesser ces comportements ; après de nombreux signalements de citoyens constructifs pour aider la Police en appelant le 17, via Allomairie ou autres, malgré les risques parfois, qu’ils en soient ici vivement remerciés ; après des dépôts de plainte étayées pour atteinte à la tranquillité publique, et celle d’un Adjoint au Maire pour rodéo et insultes ; après toutes les demandes de la Mairie dans les réunions hebdomadaires en Sous-Préfecture et après un nouveau courrier circonstancié et ferme de notre Maire ce 6 juin 2019 au Préfet, pointant l’abandon du quartier par l’Etat ; il était temps, certes, mais enfin, les choses bougent, et bougent sérieusement.

Mais ces réactions ne doivent être qu’un début de la réaction de l’Etat. Ces évènements graves à la Petite-Hollande de Montbéliard sont essentiellement le fait d’une vingtaine de jeunes. Des sauvageons rendus manifestement à la vie sauvage, pas encore majeurs pour beaucoup, semble-t-il. Cette bande terrorise les habitants qui souvent n’osent même plus se plaindre par crainte de représailles. Crainte malheureusement justifiée, comme on le voit ci-dessus avec le père de famille tabassé ! Il faut les mettre « hors d’état de nuire », d’une manière ou d’une autre, il faut les éloigner strictement du quartier et casser cette bande. La Justice, également, est très sensibilisée à ce problème, madame le Procureur rappelle que la nouvelle loi anti rodéos donne davantage de moyens juridiques et sera appliquée.

Nous avons toute confiance dans la Police et de la Justice. Nous espérons que les moyens dégagés pour ce problème grave et les directives ou interprétations de la loi seront à la hauteur, donc fermes, que « la crainte du gendarme » ramène enfin de la sagesse et que les résultats soient rapidement au rendez-vous.

C’est à cette condition impérative que le quartier redeviendra le quartier paisible que nous avons connu. Un quartier pour lequel des investissements très importants ont été faits (ANRU, Agglo, Ville, privés) pour les logements (isolation, chauffage écologique et moins cher), le cadre de vie (pied d’immeubles, plaine de jeux), l’animation (Jules Verne, futsal) ainsi que les nombreux projets en cours de réalisation pour ce quartier : nouveau centre commercial, pole de services médicaux, nouvelle clinique, école d’infirmières, ADAPEI… et action ferme de notre Maire pour le maintien de la Trésorerie. Tous ces investissements, cet engagement, cette volonté publique n’ont aucun intérêt, sont une gabegie indigne et coupable si les habitants ne peuvent pas vivre normalement à cause de quelques-uns et veulent fuir le secteur. Gageons que les sommes considérables dégagées pour ce quartier vont mobiliser tous les acteurs pour « rentabiliser » les dépenses et résoudre durablement LE problème, évitant ainsi cette gabegie et apportant aux habitants, pour beaucoup modestes et issus de l’immigration, une qualité de vie normale qui leur est due« .