Rugby, Fédérale 3 : L’EMBAR n’a pas existé (Haguenau 42-3 EMBAR)

Rugby, Fédérale 3 : Haguenau 42-3 EMBAR, ce dimanche 7 octobre 2018. Pour Haguenau : 7 essais (4’, 21’, 36’, 44’, 50’, 75’, 80’+2), 2 transformations et 1 pénalité. Pour l’EMBAR : 1 pénalité de Vincent (7’).

Comment résumer un match… alors qu’il n’y a pas eu de match ? Car pour décrire la partie disputée par l’EMBAR à Haguenau dimanche, il suffit de préciser qu’elle y a été dominée dans tous les domaines, sans aucune exception. Face à une équipe d’Haguenau beaucoup plus puissante, et surtout très bien organisée, il aurait fallu plus d’engagement et de rigueur que ceux démontrés par les nord-comtois pour espérer exister. Alors bien sûr, on peut retirer de ce non-match quelques belles performances individuelles, à l’image de celle de Valentin Fessler pour sa première en équipe fanion, ou de Virgile Grivey à l’arrière… Mais elles n’ont pas évité le naufrage collectif. Alors bien sûr, on pourrait aussi mettre en exergue 15 minutes passées dans le camp alsacien au début de la seconde mi-temps, mais comme elles n’ont pas débouché sur le moindre point on ne s’étendra pas dessus. Alors bien sûr, on n’oubliera pas que c’est un effectif décimé par les blessures et autres indisponibilités qui s’est présenté face à des alsaciens qui voulaient faire oublier leur naufrage à Genlis… Mais dans des conditions similaires, les rouge et bleus étaient venu l’emporter sur cette même pelouse l’an dernier. Que retirer de positif, alors, de cette faillite ? Rien, hormis la certitude que ce groupe retrouvera très vite la capacité à se dépasser dans les moments difficiles qui a fait sa force ces dernières années… Il le doit à ses supporters, aux bénévoles qui l’accompagnent toute l’année… Mais il se le doit avant tout à lui-même. Dès lors, la question majeure à laquelle répondra la prochaine réception de Lons et de son armada n’est plus tout à fait la même. Plus que de victoire ou de défaite, on parlera en effet surtout d’orgueil, de caractère et de respect du maillot dimanche à Coubertin… Et ça ne devrait pas nuire au spectacle.

(texte EMBAR)