Rugby, Fédérale 3 : un air de déjà vu (Genlis 42-10 EMBAR)

Rugby, Fédérale 3 : Genlis-EMBAR 42-10 (28-6). Pour Genlis : 6 essais de J. Gevrey (8’ & 50’), A Chettah (18’ & 80’), A. Gevrey (35’) et D. Voisin (38’). 6 transformations d’A. Chettah. Pour l’EMBAR : 1 essai collectif (80’ + 2), 2 pénalités (16’ & 31’) et 1 transformation de Vincent.

Les années se suivent et se ressemblent pour l’EMBAR, et les déplacements à Genlis laissent toujours aux bleu et rouge le goût amer de matchs perdus sans avoir vraiment été disputés. Il en a de nouveau été ainsi dimanche 9 septembre 2018 où les ententistes n’ont pas mis les ingrédients nécessaires pour faire douter les locaux. En dehors du premier quart d’heure de la seconde période, dominé sans pouvoir scorer, ils n’ont jamais pu mettre la main sur le ballon, ni gagner les duels défensifs importants (4 essais suite à un duel perdu…). Dans ces conditions, les motifs de satisfaction sont rares, mais ils existent. Balle en main, les Hommes de Laurent Maillard Salin ont parfois réussi de belles choses, et par moment su donner du volume à leur jeu. Ils se sont ainsi (contrairement à l’an dernier) procuré quelques occasions d’essai qui auraient pu adoucir un peu la punition reçue, au prix d’un peu plus d’efficacité. Quelques belles performances individuelles, en particulier dans le 5 de devant viendront également mettre du baume au cœur de l’encadrement, de même que l’état d’esprit affiché par le groupe jusqu’à la fin d’un match conclu par un essai collectif. C’est bien entendu peu, trop peu, et l’absence de 4 cadres dans le pack ne peut constituer une excuse valable à cet échec cuisant. Le derby à Besançon prend par conséquent un relief tout particulier. Pas en terme de résultat, puisque la saison ne fait que commencer, mais pour ce qu’il nous apprendra sur le caractère et l’orgueil de ce groupe. La seule question pour l’EMBAR sera donc la suivante : cette équipe acceptera-t-elle de se faire marcher sur les pieds une deuxième fois en deux semaines, et de perdre les trois-quarts de ses duels à Maurice Jabry, comme elle l’a fait à Sabaté ?

(texte EMBAR)