Frédéric Barbier, Député de la 4ème Circonscription du Doubs, s’exprime suite à la démission de Nicolas Hulot, Ministre de la Transition écologique et solidaire, survenue le mardi 28 août 2018 :
« La démission de Nicolas Hulot, Ministre de la Transition écologique et solidaire, a été brutale et a provoqué une véritable onde de choc. Il faut à présent que le Gouvernement en tire les enseignements. Je regrette bien sûr son départ. Il avait toute légitimité et compétences pour occuper cette fonction difficile. Je salue les réelles avancées qu’il a obtenues ainsi que son intégrité, l’indépendance et la liberté qu’il a su préserver contre vents et marées. Je comprends également son impatience. C’est d’autant plus concevable en matière d’environnement et d’écologie, où il y a urgence et péril en la demeure internationale. Il est d’ailleurs évident que si la France doit encore poursuivre ses efforts, impulser et être moteur à court, moyen et long terme sur les problèmes environnementaux, elle ne peut y parvenir seule. Ce n’est ni l’affaire d’un homme providentiel, ni d’un état seul, surtout compte tenu des résistances et des entraves quotidiennes exercées par les lobbies, le Président américain, une Europe pas assez offensive et certains dirigeants internationaux peu volontaires. L’enjeu est de taille, universel. Souhaitons donc que cette décision ait au moins le mérite de réveiller les consciences. Mais pour l’instant, force est de constater que ce sont plutôt les appétits qui s’aiguisent, l’occasion étant trop belle pour ne pas revenir aux bonne vieilles pratiques de politiques politiciennes, reléguant malheureusement une nouvelle fois au second plan l’essentiel, à savoir, faire de nos politiques écologiques une priorité absolue« .
