Frédéric Barbier : « Peugeot Scooters, c’est l’avenir même du site de Mandeure qui est en jeu »

Frédéric Barbier, Député de la 4ème Circonscription du Doubs (photo Facebook "Frédéric Barbier")

Frédéric Barbier, Député de la 4ème Circonscription du Doubs, s’exprime sur Peugeot Scooters Mandeure :

« La première réunion sous autorité de l’état concernant Peugeot scooters s’est déroulée ce vendredi 13 jullet 2018 en Sous-Préfecture de Montbéliard, en présence des parlementaires, des dirigeants et des représentants de l’état. Pour l’heure, la principale préoccupation est celle de la suppression de 90 postes, que la direction prévoit dans ce nouveau plan social. Nous devons donc nous atteler au reclassement de l’ensemble de ces personnes. L’humain est la priorité et les salariés n’ont pas à faire les frais des choix stratégiques de leurs actionnaires Mahindra et Peugeot. A ce titre, je plaide pour un vrai volontariat avec une sécurisation du parcours professionnel.

Quant aux autres annonces, je note une volonté de la nouvelle direction mais je reste méfiant du fait des promesses passées qui n’ont pas été tenues. Aussi, tant que je n’aurai pas un plan de réindustrialisation, un plan de financement et un projet d’investissement pour le site de Mandeure, je ne baisserai pas la garde. Si la direction a l’intention cette fois-ci de respecter ses engagements, il est temps qu’elle abatte ses cartes. C’est pourquoi, je continue de demander une clause irréversible qui reprendrait les gages donnés et serait signée par toutes les parties prenantes, conditionnant les aides publiques de l’Etat au strict respect de cette clause. C’est ce que j’ai rappelé par courrier à Monsieur le Préfet.

Sans ce véritable plan industriel, c’est l’avenir même du site de Mandeure qui est en jeu et au-delà l’unique filière du scooter en France. C’est pour cette raison que la mobilisation doit être totale, y compris de Peugeot, père de la marque qui ne peut abandonner son fils sans lui apporter de l’aide. L’unité est essentielle, et rien, ni personne ne doit l’entraver« .