A l’Atelier des Môles de Montbéliard : Nashville Pussy

(photo d'illustration l'Atelier des Môles)

A l’Atelier des Môles de Montbéliard, dimanche 22 octobre 2017 à 20h30 : Nashville Pussy.

Groupe de rock américain, à la croisée du hard rock, du rock sudiste et du psychobilly formé par son couple leader, Blaine Cartwright (guitare, chant) et Ruyters Suys (guitare) en Géorgie, aux États-Unis. L’idée saugrenue de ce nom de groupe proviendrait d’une phrase prononcée par Ted Nugent, lors d’un de ses concerts dans le Tennessee (l’état où se trouve Nashville). Le couple de musiciens recrute une bassiste, Corey Parks, et un batteur Jeremy Thompson (après avoir essayé, puis licencié un certain Adam Neal). Fans du hard rock d’AC/DC, du rock sudiste de ZZ Top ou du glam rock de Kiss, les Nashville Pussy commencent à jouer dans les clubs du coin avec un répertoire essentiellement composé de reprises de standards. Le premier album des Nashville Pussy sort en le 24 février 1998. Let Them Eat Pussy (sur le label Amphetamine Reptile, puis Mercury en réédition) se veut, comme son titre l’indique, très provocateur. L’univers du groupe est en place : on y parle de sexe, de violence (souvent avec humour) et de rock n’roll. Le disque rencontre un joli succès, ce qui permet au groupe de partir en tournée à travers les Etats-Unis, puis en Europe. Quelques mois plus tard, le titre « Fried Chicken and Coffee » est nominé aux Grammy Awards dans la catégorie « meilleure chanson heavy metal ». S’ensuivront des tournées avec Marilyn Manson, Motorhead et Lynyrd Skynyrd… En mai 2000 sort le second opus du groupe, High as Hell, et Corey Parks, qui a envie d’autre chose dans la vie, quitte le groupe. Elle est remplacée au pied levé par Tracy Almazan puis finalement par Katie Lynn Campbell. Signé sur TVT Records, le disque marche bien, notamment grâce au single « Rock’n’Roll Outlaw » (une reprise du groupe de hard rock australien Rose Tattoo). Les Nashville Pussy tourneront lors de divers festivals américains avec des groupes comme Slipknot ou Slayer… Le 28 mai 2002 sort le troisième album, Say Something Nasty sur le label Artemis Records. Le disque connait un gros succès et envoie le groupe tourner en Europe et au Japon. Décidemment peu stable avec leur bassiste, les Nashville Pussy se séparent de Katie Lynn Campbell et la remplacent par Karen Cuda. En 2004, le groupe cesse ses activités pour se reposer des tournées mondiales épuisantes… Et c’est en 2005 qu’ils reviennent avec leur nouvel opus, Get Some ! Sorti le 20 septembre sur le label Spitfire, le disque perpétue la recette du groupe : des chansons qui racontent le sexe, les bagarres, le vieux Sud, les drogues, et parfois… l’amour. Une compilation suit la même année, intitulée Dirty Best Of Nashville Pussy. A ce moment-là le groupe repart en tournée. Sur quelques dates, on peut noter la présence sur scène de Lemmy Kilmister, le leader charismatique de Motorhead. Le cinquième album du groupe, From Hell to Texas sort en France le 16 février 2009, soit une semaine après sa sortie américaine. Le disque est produit par Daniel Rey, très connu pour avoir produit The Ramones. Le quatuor mixte revient en janvier 2014 avec Up the Dosage et son heavy metal sudiste toujours aussi saignant. Après une série de tournées européennes montées et calées à la hâte, Nashville Pussy remet les choses en ordre ! Comble du bonheur le groupe a choisi Rage Tour comme nouveau partenaire européen pour ficeler et goupiller cette nouvelle aventure. Nashville qui fête la sortie de son best of Ten years of Pussy va une nouvelle fois parcourir les routes d’Europe pour aller à la rencontre de leurs nombreux fans et distiller ce fameux « dirty rock’n’roll » qui les caractérise si bien.

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